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26.10.08

BARCELONA
















(espanol-francés)
Es ya de noche, y entre la multitud de gente apretujada, una espigada anciana me toma de la mano, diciendome algo en catalàn que no entiendo, con el estruendo y fervor de la batucada de fondo, y acariciando con la otra, un bebe de enormes ojos sobre el hombro de su padre....

Estamos en la Plaza de Santa Maria del Mar y los timbales al interior de la Basilica retumban lentamente.... terminada la introduccion de samba que nos llevo a sus puertas...
al interior, la gente de todas partes del mundo se sienta, con la certeza de encontrar algo diferente... algo tremendamente expectante....
Focos de luces muestran los gigantezcos pilares hacia el centro del altar, donde se encuentra una blanca, casi transparente escultura de la Virgen con el nino y una carabela a sus pies.....
.... una joven y etérea bailarina circula delante....
Comienza la musica de todos los tiempos, épocas, y una voz perfecta en su tono....
« no sabemos quienes somos....
Oriente, Occidente...Judio, Moro, o Cristiano.....
Buda, Jehova, Cristo......
pero si sabemos, que hay una madre....
la misma en todas partes...... »


Cancion de cuna, de amor, la « Stabat Mater » del éxtasis..
a ella se dirijen canticos y armonias de singular belleza y ternura...
hasta el grito de angustia àrabe como el grito del nino, que arenga y llama.....
« Alà....ala ..iiia......aleluyya ! »
y la atmosfera nos traspasa....en emocion, en lo numinoso...
en la verticalidad que levanta.....
algo que solo asi puede ser...
en el espiritu de todas las culturas.....
la integracion de toda presencia.....
que comparte, que ama..

Barcelona, ciudad del mar... como el pais donde naci,
en ella brota el pasado, que fluye....regala, juega y rie....
.... integra, integrando....dejando ser su vida, su fuerza; su locura...
su identidad que no reclama, porque la sabe....la conoce...
y es lo que le permite abrirse a ese mare-magnum, encantada, encantando...
como la bella novia gitana, desfilando altiva, de la mano de su esposo, seguida de parientes y amigos, en medio de la Rambla.....

Alli esta Macondo, en medio de la urbe, escenario de toda nuestra hispanidad, con su realismo magico que fecunda y hace estallar la vida....

Hay ciudades que son como células madres....de otras, y un poco de todas....
son plantillas imperecederas, conectadas subterrànea y cosmicamente con algo que se presiente e invita a vivir....en un afuera de calles internas que transgreden el espacio- tiempo...
......es el misterio y encanto de lo Gotico, medioeval....brecha que intermedia y trae a luz....como el hermitano con el farol interno... como todas las Basilicas-Catedrales de esta época, que se elevan para abrirse a los colores de los astros, en los vitrales....

Nunca me habia sentido tan libre en playa, rodeada de extranjeros todos...nunca tan cercana a todos, solo sintiendo las personas....en el milagro de la transculturalidad ....
Nunca tan feliz en una situacion tan externa, con la presencia simultanea, con-viviendo en una dinamica, naturaleza -mar-ciudad y gente...

Es en esas situaciones de trànsito y cambio, cuando el Ser se acerca, pienso, tanto màs a lo Humano...
vayan a ti madre y a tu esencia en todos.....estas imagenes, hoy, tu cumpleanos,
19 octubre 2008.


BARCELONE
C'est déjà nuit...et dans la foule serré des gents, une belle femme âgéé me prend de la main, en me parlant quelque chose en catalàn, que je n'arrive pas à comprendre, avec le fracas au fond et ferveur de la « batucada » et caressant avec l'autre main, un bébé des grand yeux, sur les épaules de son pére...

On y est dans la Place de Sainte Marie du Mer, et les retentissement des timbals à l'intérieur de la Basilique, lentement il nous attirent, en finissent l'introduction de samba qui nous a laissé dans leur grands portails...
... à l'intérieur, les gents des tout lieux du monde ils s'assoient, avec la certitude de rencontrer quelque chose différents....quelque chose d'expectant....

Faiceaux de lumiéres nous montrent les gigantesques piliers vers le centre de l'autel, où se trouve une blanche, presque transparente sculpture de la vierge avec l'enfant et une caravelle à leur pies....
....une jeune fille danseuse circule devant....
Il commence la musique de tous temps, époques, et une voix parfaite dans leur ton...
«nous ne savons pas d'oû nous sommes...
Orient, Occidente....Juifs, Mores o Chrétiennes..
Buda, Jehovà, Christ....
mais on sait bien, qu'il y a une mére...
la même dans tous les lieux... »


Berceuse, chanson d'amour, la Stabat Mater du l'extase...
vers elle s'adressent chantiques et armonies de singulier beauté et tendresse...
jusqu'au cris d'angoisse àrabe comme le cris de l'enfant qui harangue, qui appelle...
« Alà..Ala....iiiia....aleluyya!... »
et l'atmosphére nous transperce...d'emotion, dans le noumineusse....
dans la verticalité qui éleve...
quelque chose qui peut être possible ainsi seulement ...
dans l'esprit de tout les cultures..
dans l'intégration de toute présence...
qui partage, qui aime...

Barcelone, ville de la mer....comme le pays oû je suis naît...
en elle pousse le pasée, qui coule...régale, joue et rie....
intégre, en intégrant...laisse faire sa vie, sa force; sa folie..
leur identité qui ne réclame pas, parce qu' elle le sait...la connaît..
et c'est ce qui le permet de s'ouvrir à ce « mare-magnum », charmée, enchantent...
comme le belle gitane fiancée, en défilant fière, de la main de son époux, suivis pour leur famille et amis, au milieu de la « Rambla »...
Il est là « Macondo », au milieu de la ville, le scénario de tout notre hispanisme, avec leur realisme magique qui féconde et fait jaillir la vie....

Il y a de villes qui sont comme cellules méres...d'autres, et un peu de toutes...
Il sont comme grillage impérissables, conectées souterraine et cosmiquement avec quelque chose qui on le sent et nous invitent à vivre...dans un dehors de ruelles internes qui transgressen l'espace-temps...
C'est le mistére et charme du Gotique du Moyen-Age...brèche intérmédiaire qui s'ouvre à la lumière...comme l'hermitage avec lanterne......comme toutes les Basiliques-Cathédrales des cette époque qui s'élevent pour s'ouvrir aux couleurs des astres, dans leur vitraux...

Jamais je m'avais senti si libre dans plages, entourée d'étrangers tous...jamais si proche à tous, seulement avec le ressenti des personnes...dans le miracle de la transculturalité...
jamais si heureusse dans une situation si externe, avec la présence simultanée et connivial dans une dinamique, nature-mer-ville-gens....

C'est dans ce situations de passage et changement, quand l'être s'aproche, je pense, si près de l'Humain...
C'est pour toi mère et à ton essence en tous...ces images, aujourd'hui, ton anniversaire...


19 Octubre 2008