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27.12.18


                                    
               2019

   Je vous souhaite un magnifique année plein des grandioses nouvelles!

     PAIX, SANTÉ, UNITÉ, SOLIDARITÉ                        PROSPERITÉ ET AMOUR POUR TOUS!  

                                                                ***
10 janv. 2012 - Ajouté par erman7878
Mix - "Nisi Dominus - Cum Dederit" de Antonio Vivaldi. Andreas Scholl.wmv YouTube · Hélène Grimaud ...

24.12.18



NOËL, NOËL, NOËL, NOËL ✨☀🌟✨☀🌟✨☀🌟✨☀🌟✨☀🌟✨☀🌟✨☀🌟✨☀🌟  dans l’esprit de la musique


À VOIR, ÉCOUTER ET LE VIVRE....!

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23.12.18


FRANCE


   EXTREMISME AUX TEMPS DE BON VOLONTÉ

  Les "Gillet Jaunes" il sont en train de dériver dans une sort de guerre urbaine qu’il ne vise que la violence et destruction! 
  La radicalisation des groupes de proteste se produit par l’utilisation de ce gens par politiques extremistes opportunistes qu’il profitent des jeunes très faciles à manipuler, c’est qui est évident! 

  En ce moment il y a en fait, et il faut le savoir, une claire volonté de diaboliser le système de pouvoir actuel, le faisant bouc émissaire d’un long cycle des structures politiques abusives avec le peuple, mais...l’unique forme d’agir est coopérer au dialogue constructive étant le gouvernement ouvert aux demandes de changement. 
   C’est l’opportunité de construire ensembles une nouvelle forme de gouvernance (programe de gouverne!).

   Il faut rappeler aux groupes politiques traditionnels à ne pas nourrir la mésentente avec critiques destructrices, systémiques au gouvernement en place avec discours provocateurs aux jeunes qu’il cherchent en ce moment que l’anarchie!

   Il faut profiter d’un temps d’énergies positives  de nouvel lumière, de concorde, d’harmonie, de bienveillance et bon volonté!


PAX



elgodiv


     

18.12.18




INTEGRATION

   Il faut savoir distinguer manifestation, marches revendicatives, des révoltes anarchiques, 
destructrices…

  Le monde politique en ce moment il a besoin d’intégrer participations créatives des tous!
 Et la plupart des manifestations et marches aujourd’hui sont pour faire face aux excès des
politiques inconscients, excluant des besoins vitaux du peuple. Mais attention, du moment qu’il y a ouverture et changement de politique gouvernemental il faut que le peuple aussi s’ouvre à écouter, participer et s’intégrer de manière créative! D’autre manière cela ressemble aux manifestation et piétinement des enfants énervés, qu’il ne sait pas vraiment ce qu’il veulent.. sauf c’est rester en manifestations provocatrices, vides, laissant la place dans ce cas, à radicalisations et aux extrémismes destructeurs....
  Il se veut de l’argent…(…), oui, tout le monde a besoin plus d’argent…mais il faut faire de 
demandes appropriés, proportionnés, justes. Pour cela il en faut des politiques responsables, 
conscients de l’ensemble global des situations.

Il faut se rappeler que actuellement on est citoyen d’un peuple, ville, pays, continent, monde, planète… complètement globalisé, INTERCONNECTÉ (…). la tâche des êtres humains et gouvernements est assez complexe…il faut administrer l’ensemble, INTÉGRANT les intérêts du collectif, l’individu particulière, le planète...ce qui demande beaucoup de conscience et attitudes éveillés, créatives, des tous collectivement! 

Je remercie que l’être humain il est encore la plupart assez éveillé pour ne pas se laisser basculer ni instrumentaliser malgré tout les artifices et dispositifs collectif pour manipuler les masses (nanotechniques, manipulation de l’industrie chimique des éléments: air, terre, eau, feu, la nourriture et la génétique…) de manière immoral, scandaleuse, pour réduire et contrôler l’évolution humain vers le néant.

Mais l’INSTRUMENTALISATION DE LA CONSCIENCE et émotions à travers les médias, les politiques opportunistes extrémistes et SYSTÈMES EDUCATIFS est peut être le plus important! Attention au discernement!… la cyber-information aujourd’hui ressemble une tour de Babel des langages parfois de cauchemar avec tellement des déformations pour confondre!  

LA POLITIQUE PARTICIPATIVE, INCLUSIVE, EN MARCHE…
Pour cela il en faut la participation de toute la collectivité de tous les niveaux…
La société doit être l’association des tous les groupes sans s’opposer comme chat et chiens, comme ennemis, ce qui devienne ridicule et complètement faux!
Le Nouveau paradigme c’est une conception SOCIAL participative, SOLIDAIRE de la diversité de l’être humain. Pas de la place pour l’exclusion sociale, racismes, nationalismes, et « itsmos » de tout poil et genre…
 Cela est du passée que maintenant lutte pour s’imposer de manière abusive et destructrice…
  
  Il en faut beaucoup d’attention de tout le gens, tous il sont nécessaires plus que jamais pour être vigilants, comme part d’une nouvelle société qu’il faut construire plus humaine et PLUS JUSTE QUE JAMAIS!


PAIX ET AMOUR



elgodiv 

13.12.18





SOLIDARITÉ


Toute la solidarité aux victimes de l’attentât de Strasbourg, en France, mais aussi aux Gilets Jaunes qui ont péri du mouvement national.

On appelle actuellement à la prudence, au respect, au bon sens pour retrouver la calme, la retenu face aux excès que en ce moment il faut éviter.

Le message des Gilets Jaunes il est passé et il a obtenu toute la réceptivité de la part de l’exécutive et la Présidence Française. Maintenant c’est le temps de construir ensembles avec l’intégration d’efforts.

Il y a un temps de colère, des excès; il y a en temps pour se retrouver dans la calme, l’union et la créativité!

Il faut regarder les dates, pour sunir aux temps d’un Nouveau cycle d’Espoir, de Foi, de la Bon Volonté et l’Amour pour tous, par tout le planète!


Bénédictions!




elgodiv

9.12.18




THE ECONOMIST - THE NEW NATIONALISME

GILES JAUNES, CATALYSEURS POLITIQUES
vers la chute de la Démocratie ou nouvel ordre politique?

   C’est claire la majorité solidaire aux demandes des « gilets » et son expansion, mais… les événements il sont démontré qu’il y a une radicalisation dont on ne sait pas trop exactement ses origines, très préjudiciable…pour tout le monde! 
    Prenant distance, on peut voir que sans aucun doute il y a eu une fort utilisation de ce legitime mouvement par des politiques extrémistes qu’il veulent destruction et pas des solutions.

    Globalement, on peut maintenant avérer que les causes de ce mouvement sont les dramatiques différences sociales que dans le monde dérivent toutes du même mauvais exercice des politiques sociaux. Les classes modestes plus délaissés et moyens, payent de manière disproportionné par rapport à leur revenus; avec des abus…jusqu’a maintenant incontrolables. Le système vertical est une réseaux qu’il se protège de manière systémique. Ce que en ce moment il peut provoquer en effet de purgation pire que quelque solution… aveugle. 
  Et dire aveugle ce n’est pas exagérée; à manque de solutions vraies, il faut voir, que ce qui c’est passé déjà dans le monde invariablement, c’est le résultât d'une manipulation du peuple par l’extrême droite et systèmes fascistes anti-démocrates qu’il s’installent de manière opportuniste suite à des grands coups politiques démagogiques. Tromper au peuple enrayé, furieux, qui a attendu trop pour revendications…. c’est pas difficile. Il le montrent le Brexit, les élections des Etats-Unis, le Brésil, L’Italie, etc. etc., et toute l’ histoire du nationalisme dans le monde. 

  Actuellement, c’est pas étonnant que la France déclenche de manière pionnière, des mouvement sociaux importants… mais en ce moment des urgences planétaires, laisser la place aux sorties anarchiques, extrémistes, c’est un recul, un grand risque, pour ne pas laisser l’opportunité de bon sens vers la co-création des nouvelles lignes politiques. C’est pas possible accepter non plus une dictature du peuple, formule dépassée depuis longtemps. Il doit exister communication réciproque dans le respect de la démocratie, gouvernance et participation de toutes les classes populaires présents dans le pays.
   L’actuel gouvernement, par programme, il est réceptive à une gouvernance  de collaboration participative. Ça c’est un fait à l’intérieur du gouvernement, il y manque le lien extérieur avec le peuple et besoins régionaux. Le centralisme est le grand risque d’une politique pseudo-mondialiste qui épargne la qualité par la quantité; un rouleau compresseur des tendances et initiatives. Dont des villes mégalopoles contemporaines des vraies poulpes qui avalent tout, tenant comme effet l’hyper conurbation assez ingérable, créatrices d’une toxicité chaque fois plus letal dans tout le sens.

    L’intercommunication social, multilateral, tant dans le plan national que international, ne doit pas signifier centralisme politique. Tout au contraire, le corps politique doit donner des pouvoirs spécifiques aux régions. Et l’économie, tête du pouvoir central, en ce moment crucial, droit être au service de la VIE humaine et du planète et pas au service des énergies fossiles et armes de destruction massive. Le G20 doivent être invité du COP24 comme les pays AU SERVICE financière du reste des pays du monde et du planète. Il faut invertir la pyramide, les intérêts, les propos que en ce moments il sont cassés, divisés.  Il ne faut plus marcher sur la tête!

   En introduisant les valeurs HUMAINS, les valeurs de la VIE, on change la donne, la direction et le sens du mouvement d’interaction social. "L'état nation" doit trouver sa place, comme une entité ORGANIQUE, ainsi sa force, sa dignité à manière des différents organes d’un corps, étant les cellules, chaque être humain.

  On doit trouver une FORME D’ARCHITECTURE POLITICO-ORGANIQUE, restructurer les politiques à l’intérieur des pays dans l’Union Européenne avec le reste du monde avec la force et diversités des différents états.



elgodiv

7.12.18


BELGIQUE
ACTION DANS LA CRÉATION PARTICIPATIVE


Déclarons l’état d’urgence environnemental et social!

MIS EN LIGNE LE 7/12/2018 À 13:37 / FIELD PAR UN COLLECTIF DE SIGNATAIRES*
Réunis dans une grande coalition en formation, des citoyens lancent un appel aux politiques et annoncent la convocation d’une réunion de haut niveau demandée depuis un an par les climatologues.

Septante-cinq mille citoyens ont marché dimanche dans les rues de Bruxelles pour réclamer une politique belge plus ambitieuse pour le climat. Dès le lendemain, la Belgique a défendu une position inverse auprès de l’Union européenne. Cette contradiction éclatante a démontré que notre fonctionnement institutionnel et les coalitions politiques au pouvoir sont actuellement incapables de répondre à la volonté générale des Belges de relever le défi climatique. L’enjeu est donc à présent de tout faire pour que cette formidable vague citoyenne n’aille pas s’échouer contre la falaise de l’inertie, du cynisme et du nihilisme politique, pour que la volonté légitime des citoyens continue à se traduire par une pression non violente et déterminée sur les politiques et pour que les gouvernements et parlements du pays y répondent sans attendre et de manière structurelle.

33.000 signatures
La Coalition Climat, qui a, avec Climate Express, permis cette formidable marche pour le climat, a exigé, par la voix de son président Nicolas Van Nuffel, « un plan national pour le Climat qui implique une stratégie, à court et à long terme ». Il y a un an, le climatologue Jean-Pascal van Ypersele, ancien vice-président du Giec, avait invité le Premier ministre Charles Michel à « convoquer une conférence nationale de haut niveau avec l’ensemble des niveaux institutionnels, des parties prenantes et des experts pertinents » – cette invitation est restée sans réponse. Alors que 15.000 scientifiques du monde entier ont tiré la sonnette d’alarme sur la dégradation de notre planète, 33.000 citoyens, dont beaucoup sont engagés dans des initiatives de transition, ont signé une pétition exigeant que les gouvernements et les parlements déclarent solennellement l’état d’urgence environnemental – rejoignant d’autres appels à l’action. Au même moment, des milliers de gilets jaunes nous rappellent que la transition ne peut s’envisager sans justice sociale.

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Trois actes à poser
Avec eux, nous exigeons que l’Etat – tous les niveaux de pouvoirs du pays – cesse d’être un frein au changement, et qu’il s’engage immédiatement dans la transition écologique et solidaire en mobilisant les ressources dont lui seul dispose. Les citoyens en ont assez des bonnes intentions, des fausses excuses et des tweets euphémistes, ils veulent des actes. Des gouvernements et parlements belges, nous exigeons trois actes à poser sans délai :
1. La convocation immédiate d’une conférence interfédérale sur la transition environnementale, climatique et solidaire et la formation d’un Haut conseil scientifique du climat.
2. La définition, avant mi-2019, d’une stratégie climatique à court et moyen terme, dotée d’une part significative des budgets fédéraux et régionaux.
3. Pour la mettre en œuvre dès mi-2019, la mise sur pied d’un véritable dispositif institutionnel de transition écologique et solidaire, au moyen d’une loi climat votée à la majorité spéciale, s’imposant à l’ensemble des entités fédérées, d’un budget climat pluriannuel, d’une mise en réseau des ressources institutionnelles (comme l’a récemment proposé un groupe de chercheurs mené par la Professeure Delphine Misonne), d’un alignement de tous les ministères et politiques sur ces objectifs et d’un mécanisme citoyen de consultation et de proposition législative.

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Pour une politique concrète et des actions cohérentes
L’Etat, qui mobilise à lui seul la moitié des richesses produites dans notre pays, ne peut continuer par son inaction, ou pire son action délétère, à rendre dérisoires les initiatives citoyennes qui se multiplient. A quoi bon un village en transition s’il se fait couper en deux un jour par une nouvelle route à 4 bandes ? A quoi bon les efforts de milliers de cyclistes si on subsidie les vols low cost et qu’on reporte le RER à des années-lumière ? A quoi bon l’agroécologie si les grandes sociétés et l’agriculture conventionnelle rachètent et épuisent toutes les terres ? A quoi bon les économies d’énergie des ménages si aucune politique d’isolation massive ne permet d’isoler l’ensemble du bâti en moins d’un siècle ? A quoi bon des mesures iniques envers les plus pauvres et indolores pour les plus riches, qui menacent la cohésion sociale et l’adhésion de tous à la transition ? Sans un Etat engagé de toutes ses forces, on le constate, les citoyens, individuellement et collectivement, échouent depuis 10 ans à infléchir la trajectoire générale. Nous voulons mettre la démocratie en capacité de répondre à l’urgence environnementale et sociale, et de relever ces défis existentiels.

Fertiliser le terreau institutionnel
Nous voulons construire maintenant cette jonction indispensable entre les initiatives citoyennes et locales de transition et l’action publique à tous les niveaux de pouvoir : une loi-cadre, un budget, des indicateurs, des rapports de mise en œuvre, une administration chargée de la coordination de ce volet public de la transition sociétale, et de la mise en réseau des « acteurs-ponts » (c’est-à-dire des interfaces entre citoyens et pouvoirs publics : associations, syndicats, universités, administrations, etc.). Il s’agit que l’Etat interfédéral fertilise un terreau institutionnel encore largement indifférent aux initiatives locales de transition.

Aller un cran plus loin
De son côté, la Coalition Climat porte désormais une lourde responsabilité. Dotée d’une formidable légitimité, elle doit maintenant aller un cran plus loin : sinon elle ne sera qu’un feu de paille avant l’incendie. Elle doit assumer et même revendiquer sa mission et son rôle proprement politiques : nous sommes tous des femmes et hommes politiques dès lors que nous nous emparons de nos droits civiques, que nous marchons, que nous signons des pétitions, que nous votons.

Un périmètre à élargir
Nous demandons à la Coalition Climat de proposer un centre de coordination permanente réunissant les représentants de l’ensemble des groupes qui adhèrent à ses objectifs : sans coordination pas de mouvement sociétal, pas de changement. Sans plateforme large, pas davantage : le périmètre de la Coalition Climat doit faire converger l’ensemble du mouvement sociétal actuel, en s’élargissant davantage encore aux mouvements citoyens, aux fédérations professionnelles, aux organisations de jeunesses et d’éducation permanente, aux réseaux de la transition, aux universités, et pourquoi pas aux jeunesses des partis politiques, souvent plus inquiètes pour le climat que leurs aînés. La Coalition Climat a la légitimité nécessaire pour être l’artisan d’une méta-coalition, digne, par exemple, de celle qui a mené le combat pour les droits civiques aux Etats-Unis dans les années 1960, et qui serait capable de maintenir et de renouveler la pression sur les acteurs publics.

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Impliquer chaque citoyen
Nous voulons que cette grande coalition se dote dès que possible, avec l’aide d’un comité scientifique interdisciplinaire, d’un cahier de revendications précises, en nombre limité, qui fassent l’objet d’un large consensus, et assez concrètes pour que les citoyens puissent se les approprier. Nous voulons que ces revendications couvrent les six principaux systèmes de transition : l’agro-alimentation durable (par exemple via l’agroécologie), l’isolation massive du bâti, la conversion à la mobilité douce et en commun, la généralisation de l’énergie renouvelable, la stimulation de l’économie circulaire de la matière et l’universalisation du financement durable, tout en réduisant les inégalités sociales et en maintenant la solidarité. Nous voulons permettre à n’importe quel citoyen d’effectuer lui-même le test de réalité de l’écart entre l’action politique concrète et la trajectoire requise pour répondre aux défis environnementaux et sociaux.
C’est seulement de cette manière que l’on pourra sauver la démocratie, dont de plus en plus de citoyens doutent qu’elle soit encore capable de faire face à ce qui les menace. Optons donc pour un Etat démocratique « d’urgence environnementale et sociale » : démontrons, comme cela a été le cas lorsqu’elle fut menacée au XXe siècle, que la démocratie peut être forte et implacable quand elle mobilise l’ensemble de sa population pour le meilleur.

Place à l’action
Face à l’inertie actuelle des gouvernements et parlements belges dans leur mission première de préserver l’existence et l’avenir de la communauté des citoyens, face au mépris et à l’amateurisme que les majorités politiques affichent vis-à-vis de la clameur d’un nombre de plus en plus important de citoyens, nous estimons que notre droit à la vie et à mener une existence digne et heureuse, dans le respect de notre bien commun environnemental, social et démocratique, a été bafoué depuis trop longtemps. Dès lors, en parallèle de l’appel aux politiques, nous, citoyennes et citoyens, réunis dans une grande coalition en formation, prendrons en main nos droits civiques. Nous convoquerons nous-mêmes la réunion de haut niveau demandée depuis un an par les climatologues, et proposerons nous-mêmes aux parlements un dispositif institutionnel de transition climatique socialement juste, sous la forme d’une loi climat, rédigée avec l’aide des scientifiques. Cette proposition de loi climat sera introduite sous la forme d’une pétition aux parlements dès le premier trimestre 2019, comme le permettent les règlements des différentes assemblées. Nous demanderons aux députés de l’examiner en commission parlementaire publique et nous exigerons des candidats aux élections qu’ils se positionnent par écrit sur ce projet de loi. Les électeurs pourront alors, en toute connaissance de cause, exprimer leur vote en mai 2019.
Si vous vous joignez à cet appel et au dépôt d’une proposition de loi climat dans les parlements du pays, en tant que citoyenne ou citoyen ou organisation de la société civile, signez notre pétition en ligne « Déclarons l’état d’urgence environnemental »

*SIGNATAIRES

Philippe Baret, professeur d’agroécologie (UCLouvain) Xavier Roegiers, professeur émérite (UCLouvain) Paul Blume, contractuel en fonction publique William Brose, historien, citoyen, enseignant et porteur d’Aywaille en Transition Yves Brulard, avocat Jean-Yves Buron, militant associatif Gauthier Chapelle, ingénieur agronome et docteur en biologie, cofondateur de Biomimicry Europa et directeur et cofondateur du bureau d’étude Greenloop Olivier Chaput, père, bio-ingénieur, expert en pratiques collaboratives, administrateur de The Shift, Fondateur de l’Oasis à Hordin Cédric Chevalier, ingénieur de gestion et économiste Frédéric Chomé, consultant et entrepreneur Marie Cloes, antiquaire Michel Coipel, professeur de droit (UNamur) Daniel Collart, citoyen Jean-Michel Cuvelier, coach, spécialiste de la relation à l’argent Nathalie Daele, citoyenne Bernard De Backer, sociologue Thibault de la Motte, juriste et économiste Nathalie De Ridder, citoyenne enseignante Guillaume de Stexhe, professeur émérite (Université Saint-Louis – Bruxelles) Damien Debecker, professeur en sciences appliquées (UCLouvain) Jean-François Delvaulx, fondateur d’Emotion Planet, voyages à dimension humaine Nicolas Dendoncker, professeur de géographie (UNamur) Xavier Deutsch, écrivain Erika Donis, ASBL « Ami entends-tu ? » Juan d’Oultremont, artiste Claudine Drion, militante féministe Josué Dusoulier, psychologue, formateur, créateur d’avenir et initiateur du Réseautransition.be et d’Ath en transition Michel Maxime Egger, sociologue, responsable d’ONG Mathias El Berhoumi, professeur (Université Saint-Louis Bruxelles) Fadia Elbouz, traductrice indépendante Alain Eraly, professeur en sociologie (ULB) Sophie Galet, chanteuse François Gemenne, chercheur en sciences politiques (ULiège) Thibaut Georgin, consultant et administrateur de sociétés Olivier Gerin, ingénieur agronome Francis Giot, citoyen Francis Giot, militant environnemental Jacqueline Goffart, citoyenne, traductrice, initiatrice de Dinant en transition Carole Grandjean, militante associative Jeanine Grégoire, citoyenne Paul Gruszow, citoyen, Grez-en-Transition Louise Hain, militante de l’économie collaborative Paul Hermant, chroniqueur Benjamin Heyden, linguiste Marc Installé, ancien secrétaire général adjoint du CESW Bart Jourquin, professeur (UCLouvain) Philippe Joye, ingénieur-conseil Nadia Kosta, citoyenne Françoise Lalande, auteure Thérèse Lebrun, citoyenne Nicolas Lemoine, militant associatif Jacques Liesenborghs, enseignant retraité, député et sénateur honoraire Laure Malchair, militante associative Paul Mathieu, commerçant bio Jacques Mercier, écrivain Sybille Mertens, professeure d’économie (ULiège) Laurent Minguet, entrepreneur Philippe Moins, créateur du festival Anima, auteur et professeur à La Cambre Corinne Mommen, animatrice, maman de 2 adolescents David Monic, consultant en stratégie de développement territorial, citoyen du monde Robert Neys, citoyen Luc Norga, collectif pays vert – Brugelette Pierre Ozer, chargé de recherche (ULiège) Jean-Marie Pierlot, militant associatif Gérard Pirotton, formateur Christine Plissart-Tinlot, tourproducer Gian-Marco Rignanese, professeur en sciences appliquées (UCLouvain) Jean-Yves Saliez, citoyen Jean-Louis Sbille, comédien Jurg Schuppisser, citoyen pensionné Dominique Seutin, citoyenne Jean-Paul Simon, citoyen pensionné Philippe Sireuil, metteur en scène Benoît Spies, ingénieur du vivant à Solutions asbl : L’école d’un mode de vie soutenable Dan Van Raemdonck, linguiste Stéphane Vanden Eede, citoyen Marie Verhoeven, professeure en sociologie (UCLouvain) Pascale Vielle, professeure (UCLouvain) et collaboratrice scientifique (ULB) Grégoire Wallenborn, professeur (ULB) Brieuc Wathelet, coordinateur campagne Tam Tam #aticle 23 Bertrand Wert, conseiller en politiques d’innovation industrielle Nicole Willem, animatrice socio-culturelle, co-créatrice de Rochefort en transition Bernadette Wynants, professeur en sociologie (UCLouvain) Virginie Xhauflair, professeure d’éthique des affaires (ULiège) Marc Zune, professeur en sociologie (UCLouvain) www.urgence-environnement.be

Le Soir

6.12.18


BELGIQUE -WALLONIE

SAINT-NICOLAS, M’APPORTERAS-TU DES FRUITS ET DES LEGUMES?


LE SOIR


PAR GHISLAIN MARON, PRÉSIDENT DE L’AIDE (ASSOCIATION INTERRÉSEAUX DES DIRECTIONS D’ECOLES); STÉPHANE VREUX, PRÉSIDENT DU COLLÈGE DES DIRECTEURS DE L’ENSEIGNEMENT FONDAMENTAL CATHOLIQUE.

Les charges administratives sont devenues tellement lourdes que plusieurs écoles en Fédération Wallonie-Bruxelles renoncent au programme « collation saine ». Leurs directeurs en appellent à la générosité du Patron des écoliers.

Dans mes pantoufles, le 6 décembre, tu voudrais bien, Saint-Nicolas, déposer quelques fruits ou des légumes ?
Je te demande cela, Saint-Nicolas, parce qu’à l’école, on ne reçoit plus, depuis le premier septembre, les fruits et légumes qui, avant, nous arrivaient pourtant chaque semaine !
Tu sais, Saint-Nicolas, pour certains de mes copains, c’était parfois bien venu d’avoir cette petite collation toutes les semaines. Cela nous permettait parfois de découvrir certains fruits et légumes que ne connaissons pas, ou que nos familles n’achètent pas.
Tu sais, Saint-Nicolas, dans des classes, nous, on inventait des recettes, on faisait des compotes, on préparait des macédoines de fruits, on cuisait des soupes, et on partageait ensemble, au coin rencontre, ces moments de collations, que nos institutrices appelaient souvent « collations saines ».
Mais, Saint-Nicolas, tu sais, toi, pourquoi on ne les reçoit plus ? J’ai été demander au directeur de mon école, et il m’a expliqué que c’était à cause « de la charge et des contraintes administratives que l’Administration de la Région wallonne imposait aux écoles ».
Il m’a dit que l’an dernier, alors que le programme subsidié par l’Europe fonctionnait très bien, l’Administration avait imposé des règles tellement lourdes et avait vérifié les dossiers par un contrôle tellement strict, que la très grosse majorité des directeurs avaient décidé de ne plus demander ces aides parce qu’elles étaient ingérables !

Je n’ai pas tout compris, Saint-Nicolas, mais le directeur m’a dit qu’on lui avait demandé en avril 2018, pour justifier la réception des fruits en septembre 2017, et donc pour être remboursé par l’Administration, d’envoyer, dans le cadre des marchés publics, une copie de l’impression datée de la consultation des sites internet consultés ; de remettre une copie de l’impression datée du procès-verbal de toutes les conversations téléphoniques avec les fournisseurs, reprenant les dates des communications, les noms des fournisseurs contactés, la description de la demande, et les réponses des fournisseurs ; de transmettre une copie de la preuve d’envoi de toutes les invitations à remettre une offre envoyées aux fournisseurs mis en concurrence ; de présenter une copie de la demande d’offre annexée à l’invitation à remettre une offre ; de remettre une copie de toutes les offres reçues ainsi qu’un rapport d’attribution établi à l’issue de la consultation, reprenant l’objet du marché, le type de consultation choisi, l’identification de tous les fournisseurs mis en concurrence, la comparaison des offres conformes reçues le cas échéant selon la méthode d’évaluation et en fonction des critères d’attribution fixés dans la demande d’offre, et la date d’attribution du marché au fournisseur. Le directeur m’a dit que l’Administration disait que sans tous les documents, il n’y aurait pas de paiement de l’aide.(....).
Moi, Saint-Nicolas, je ne comprends pas tout, mais je me dis que pour obtenir pour une année complète 10 € par enfant pour recevoir chaque semaine des fruits et des légumes que l’Europe paye aux élèves, ça paraît quand même un peu lourd comme procédure, non ?
Alors, Saint-Nicolas, si toi tu préparais plein de paniers avec plein de fruits et de légumes, et si tu déposais dans les souliers des fonctionnaires de l’Administration : « Ne perdez pas votre temps et surtout celui des écoles, et n’imposez pas aux directions tant de paperasses et de contrôles. Je me suis occupé de donner des fruits et légumes à tous les écoliers puisque de très nombreuses écoles n’ont pas récupéré les montants qu’elles avaient avancés, et que vraiment beaucoup d’écoles ne veulent plus remplir les demandes de participation au programme “fruits et légumes” pour cette année ».
Je compte sur toi saint Nicolas…

Pour des milliers d’enfants en Fédération Wallonie Bruxelles.