Architecture Sacrée
Réflexion d’ une lumière qui renaît…
Photos:
-Bruxelles Nord
-Notre Dame de Paris-Vitrail
-Dexia -Bruxelles
A propos de l’architecture sacrée, c’est spécialement relevant tout ce qui a été dans les constructions aborigènes, dont il reste malheureusement peu de traces aujourd’hui. Ceci parce qu’elle était faite avec des repères essentielles de la nature et en harmonie avec elle.
La sacralité des constructions aborigènes résultait du fait qu’elles étaient au même temps et pour ce raison, support et foyer du cosmos.
Malgré cela, avec les nouvelles consciences, le décodage de ce passé architectural lointain est en train de nous le révéler rejoignant notre compréhension et besoins actuels, changeant complètement nos priorités…
Les chemins de la conscience nous ont amenés à des voies d’individuations aussi différentes qu’il y a de sensibilités possibles, interactives celles-ci avec le contexte terrestre que nous avons choisi, et nous ont éloignés et coupés progressivement des sources et liens spirituels intégrés (nature-cosmos).
Maintenant, au retour vers l’unité, trouver le fils conducteur qui nous relie, est absolument nécessaire ; or pour ceci, il en faut activer notre mémoire sur certains point spécifiques afin que nous puissions continuer, vers un espace de récupération de tout ce que nous sommes, tant dans l’aspect du bien être matériel, aussi bien que dans l’aspect spirituel, mais surtout pour l’épanouissement renouvelable de tout et tous…
Ainsi, je choisis, ce qui, à mon avis, représente en architecture occidentale, le point le plus haut, énigmatique, et magnificent: la période gothique.
Bien qu’elle ait été centrée au cœur de l’Occident, elle constitue un repère fondamental pour tout ce qui fût le développement de l’architecture postérieure d' ailleurs, révélant son importance à travers des constructions ayant un sens beaucoup plus essentiel, que les fonctions pour lesquelles elles ont été construites.
« Sanctuaire de la Tradition, de la Science et de l’Art, la cathédrale gothique ne doit pas être regardée comme un ouvrage uniquement dédié à la gloire du christianisme, mais plutôt comme une vaste concrétion d’idées, de tendances, de foi populaires, un tout parfait auquel on peut se référer sans crainte dès qu’il s’agit de pénétrer la pensée des ancêtres, dans quelque domaine que ce soit : religieux, laïque, philosophique ou social.
Les voûtes hardies, la noblesse des vaisseaux, l’ampleur des proportions et la beauté de l’exécution font de la cathédrale une œuvre originale, d’incomparable harmonie, mais que l’exercice du culte ne paraît pas devoir occuper en entier.
Si le recueillement, sous la lumière spectrale et polychrome des hautes verrières, si le silence invitent à la prière, prédisposent à la méditation……………………….. »
‘Le Mystère des Cathédrales’ (extrait chapitre 1) –Fulcanelli
Dans l’histoire.
L'architecture gothique (ou francigenum opus) est un style architectural qui se développe à partir de la seconde partie du Moyen Âge en Europe occidentale.
Nommé gotico « gothique » ce style initialement nommé francigenum opus , mot à mot "œuvre française", c'est-à-dire « manière de bâtir en Île de France ».
Ainsi « L'architecture gothique qui apparaît en Île-de-France et en Haute Picardie au XIIe siècle, elle se diffuse rapidement au nord de la Loire, puis au sud de la Loire et en Europe jusqu'au milieu du XVI siècle et même jusqu'au XVIIe siècle dans certains pays. La technique et l'esthétique gothique se perpétue dans l'architecture française au-delà du XVIe siècle, en pleine période classique, dans certains détails et modes de reconstructions, puis vient un véritable renouveau avec la vague de l' historicisme au XIX siècle, jusqu'au début du XXe siècle où le style a été qualifié de néo-gothique. »
« Son identité très forte est autant philosophique qu'architecturale. Elle représente probablement, de ces deux points de vue, l'un des plus grands accomplissements artistiques du Moyen Âge. »
Le gothique classique
Le gothique classique (en anglais, High Gothic) correspond à la phase de maturation et d'équilibre des formes (fin XIIe-1230 environ). On construit alors toutes les plus grandes cathédrales : Reims, Bourges, Amiens, etc. Des centaines d'églises sont construites ou modifiées dans les villes et villages ou pour les monastères en tenant compte des nouveaux principes dès la fin du XIIe siècle. Dans les cathédrales, le rythme et la décoration se simplifient. L'élan vertical est de plus en plus prononcé. L'architecture s'uniformise : on abandonne l'idée de principe de piles alternées très marqué à Sens.C'est dans le domaine royal de la dynastie capétienne que le style trouve son expression la plus classique[] . Pour cette période, on commence à connaître le nom des architectes, notamment grâce aux labyrinthes (Reims). Le travail se rationalise. La pierre se standardise. Le monument prototype est Chartres.
Le gothique rayonnant
Le gothique rayonnant va se développer peu à peu jusqu'en 1350 environ, et se répandre dans toute l'Europe avec une certaine homogénéité. Des architectes français seront employés jusqu'à Chypre ou en Hongrie.
Les églises deviennent de plus en plus hautes. Sur le plan technique, c'est l'utilisation d'une armature de fer (technique de la "pierre armée") qui permet des bâtiments aussi vastes et des fenêtres aussi grandes.
Les fenêtres s'agrandissent jusqu'à faire disparaître le mur : les piliers forment un squelette de pierre, le reste étant de verre, laissant pénétrer une lumière abondante.
À Metz, la surface vitrée atteint 6 496 m2 est celle qui présente les plus grandes verrières gothiques d’Europe. Sa voûte qui culmine à quarante-et-un mètres au-dessus du sol au niveau de la nef fait également de Saint Étienne de Metz l’une des plus hautes cathédrales de France.
Ceci permet de connaître le moment et l’importance de l’apparition de la cathédrale gothique classique du début.
C’est donc l’alliage de la pierre, du fer, et du verre, ce qui permet le point le plus haut de la magnificence constructive de la cathédrale, qui s’ouvre à la lumière, aux couleurs, dans les vitraux, et qui fera voir sous un nouveau jour l’architecture.
-Mais L’alliage matériel il étais aussi relié à une disposition dans le terrain, tracé géométriquement selon un ordre astrologique. Or, ceci c’est une réalité qui explique et rejoint le concept de sacralité originel.
C’est sous cette lumière, qui se rebelle une formidable ‘momentum’ où il se situe peu être, le signifié d’une mission architectural ?
Avec ce fil on vas essayer de re-connaître et d’ identifier en peu plus l’architecture à l’actualité .
Mais où on y trouve aujourd’hui ce ‘momentum’ qu’il récré le possible sens d'une mission ?
C’est ainsi que dans un autre cycle de la spiral du temps, nous y trouvons qu’ au XX siècle la lumière devienne aussi un acteur indissociable de l’architecture. Le Corbusier disait à cet égard :
Réflexion d’ une lumière qui renaît…
Photos:
-Bruxelles Nord
-Notre Dame de Paris-Vitrail
-Dexia -Bruxelles
A propos de l’architecture sacrée, c’est spécialement relevant tout ce qui a été dans les constructions aborigènes, dont il reste malheureusement peu de traces aujourd’hui. Ceci parce qu’elle était faite avec des repères essentielles de la nature et en harmonie avec elle.
La sacralité des constructions aborigènes résultait du fait qu’elles étaient au même temps et pour ce raison, support et foyer du cosmos.
Malgré cela, avec les nouvelles consciences, le décodage de ce passé architectural lointain est en train de nous le révéler rejoignant notre compréhension et besoins actuels, changeant complètement nos priorités…
Les chemins de la conscience nous ont amenés à des voies d’individuations aussi différentes qu’il y a de sensibilités possibles, interactives celles-ci avec le contexte terrestre que nous avons choisi, et nous ont éloignés et coupés progressivement des sources et liens spirituels intégrés (nature-cosmos).
Maintenant, au retour vers l’unité, trouver le fils conducteur qui nous relie, est absolument nécessaire ; or pour ceci, il en faut activer notre mémoire sur certains point spécifiques afin que nous puissions continuer, vers un espace de récupération de tout ce que nous sommes, tant dans l’aspect du bien être matériel, aussi bien que dans l’aspect spirituel, mais surtout pour l’épanouissement renouvelable de tout et tous…
Ainsi, je choisis, ce qui, à mon avis, représente en architecture occidentale, le point le plus haut, énigmatique, et magnificent: la période gothique.
Bien qu’elle ait été centrée au cœur de l’Occident, elle constitue un repère fondamental pour tout ce qui fût le développement de l’architecture postérieure d' ailleurs, révélant son importance à travers des constructions ayant un sens beaucoup plus essentiel, que les fonctions pour lesquelles elles ont été construites.
« Sanctuaire de la Tradition, de la Science et de l’Art, la cathédrale gothique ne doit pas être regardée comme un ouvrage uniquement dédié à la gloire du christianisme, mais plutôt comme une vaste concrétion d’idées, de tendances, de foi populaires, un tout parfait auquel on peut se référer sans crainte dès qu’il s’agit de pénétrer la pensée des ancêtres, dans quelque domaine que ce soit : religieux, laïque, philosophique ou social.
Les voûtes hardies, la noblesse des vaisseaux, l’ampleur des proportions et la beauté de l’exécution font de la cathédrale une œuvre originale, d’incomparable harmonie, mais que l’exercice du culte ne paraît pas devoir occuper en entier.
Si le recueillement, sous la lumière spectrale et polychrome des hautes verrières, si le silence invitent à la prière, prédisposent à la méditation……………………….. »
‘Le Mystère des Cathédrales’ (extrait chapitre 1) –Fulcanelli
Dans l’histoire.
L'architecture gothique (ou francigenum opus) est un style architectural qui se développe à partir de la seconde partie du Moyen Âge en Europe occidentale.
Nommé gotico « gothique » ce style initialement nommé francigenum opus , mot à mot "œuvre française", c'est-à-dire « manière de bâtir en Île de France ».
Ainsi « L'architecture gothique qui apparaît en Île-de-France et en Haute Picardie au XIIe siècle, elle se diffuse rapidement au nord de la Loire, puis au sud de la Loire et en Europe jusqu'au milieu du XVI siècle et même jusqu'au XVIIe siècle dans certains pays. La technique et l'esthétique gothique se perpétue dans l'architecture française au-delà du XVIe siècle, en pleine période classique, dans certains détails et modes de reconstructions, puis vient un véritable renouveau avec la vague de l' historicisme au XIX siècle, jusqu'au début du XXe siècle où le style a été qualifié de néo-gothique. »
« Son identité très forte est autant philosophique qu'architecturale. Elle représente probablement, de ces deux points de vue, l'un des plus grands accomplissements artistiques du Moyen Âge. »
Le gothique classique
Le gothique classique (en anglais, High Gothic) correspond à la phase de maturation et d'équilibre des formes (fin XIIe-1230 environ). On construit alors toutes les plus grandes cathédrales : Reims, Bourges, Amiens, etc. Des centaines d'églises sont construites ou modifiées dans les villes et villages ou pour les monastères en tenant compte des nouveaux principes dès la fin du XIIe siècle. Dans les cathédrales, le rythme et la décoration se simplifient. L'élan vertical est de plus en plus prononcé. L'architecture s'uniformise : on abandonne l'idée de principe de piles alternées très marqué à Sens.C'est dans le domaine royal de la dynastie capétienne que le style trouve son expression la plus classique[] . Pour cette période, on commence à connaître le nom des architectes, notamment grâce aux labyrinthes (Reims). Le travail se rationalise. La pierre se standardise. Le monument prototype est Chartres.
Le gothique rayonnant
Le gothique rayonnant va se développer peu à peu jusqu'en 1350 environ, et se répandre dans toute l'Europe avec une certaine homogénéité. Des architectes français seront employés jusqu'à Chypre ou en Hongrie.
Les églises deviennent de plus en plus hautes. Sur le plan technique, c'est l'utilisation d'une armature de fer (technique de la "pierre armée") qui permet des bâtiments aussi vastes et des fenêtres aussi grandes.
Les fenêtres s'agrandissent jusqu'à faire disparaître le mur : les piliers forment un squelette de pierre, le reste étant de verre, laissant pénétrer une lumière abondante.
À Metz, la surface vitrée atteint 6 496 m2 est celle qui présente les plus grandes verrières gothiques d’Europe. Sa voûte qui culmine à quarante-et-un mètres au-dessus du sol au niveau de la nef fait également de Saint Étienne de Metz l’une des plus hautes cathédrales de France.
Ceci permet de connaître le moment et l’importance de l’apparition de la cathédrale gothique classique du début.
C’est donc l’alliage de la pierre, du fer, et du verre, ce qui permet le point le plus haut de la magnificence constructive de la cathédrale, qui s’ouvre à la lumière, aux couleurs, dans les vitraux, et qui fera voir sous un nouveau jour l’architecture.
-Mais L’alliage matériel il étais aussi relié à une disposition dans le terrain, tracé géométriquement selon un ordre astrologique. Or, ceci c’est une réalité qui explique et rejoint le concept de sacralité originel.
C’est sous cette lumière, qui se rebelle une formidable ‘momentum’ où il se situe peu être, le signifié d’une mission architectural ?
Avec ce fil on vas essayer de re-connaître et d’ identifier en peu plus l’architecture à l’actualité .
Mais où on y trouve aujourd’hui ce ‘momentum’ qu’il récré le possible sens d'une mission ?
C’est ainsi que dans un autre cycle de la spiral du temps, nous y trouvons qu’ au XX siècle la lumière devienne aussi un acteur indissociable de l’architecture. Le Corbusier disait à cet égard :
« l’architecture est le jeu savant, correct et magnifique des formes et volumes sous la lumière ». C’est dès 1909 que lui utilise la technique du béton armé, matériel déterminant pour une nouvelle architecture ; celle de l’utilisation intensive du verre, de l’acier et du béton ; matériaux bases pour la construction de grands bâtiments aux façades de verre, nommées gratte-ciel. Mais c’est à partir de 1910, du rencontre de le Corbusier avec Ludwig Mies Van Der Rohe et Walter Gropius que l’architecture devienne une expression du travail interdisciplinaire où il s’intègrent tous les arts ; notemment ceci avec Oskar Schlemmer.
Walter Gropius, rend hommage à Schlemmer en disent de lui :
"L’excellence artistique du travail d’Oskar Schlemmer est caractérisée par l’interprétation qu’il donnait de l’espace. On constate dans ses peintures comme dans ses œuvres pour la scène qu’il éprouvait l’espace de tout son corps, avec le sens tactile du danseur et de l’acteur, et non pas uniquement par la vue. Il traduisait dans le langage abstrait de la géométrie ou de la mécanique ses observations de la figure humaine en mouvement dans l’espace. Ses figures et ses formes sont de purs produits de l’imagination, ils symbolisent les types éternels du tempérament humain et de leurs diverses humeurs ; paisible ou tragique, comique ou sérieuse. Mû par la quête de nouveaux symboles, il estimait que “ la marque de Caïn de notre culture est que nous n’avons plus de symboles et, pire, que nous sommes incapables d’en créer de nouveaux ”. Avec le génie de celui qui peut dépasser la pensée rationnelle, il trouva des images qui expriment des idées métaphysiques. Je fus fortement impressionné de voir et d’éprouver dans son travail pour la scène la magie avec laquelle il transformait les danseurs et les acteurs en architectures en mouvement. Son intérêt profond et sa compréhension intuitive du phénomène de l’espace architectural ont aussi éclos grâce à son rare don pour la murale’….
Or, est ce qu’on peut reconnaître sous les squelettes métalliques et vitrées des ces grands tours du XXs. les valeurs d’intégration héritier du Gothique ?
Il y a une facteur qui m’a fait soupçonner comme une clé de voûte cette idée : l’importance de la lumière, la transparence structurel et les possibilités des travailler la réflexion des couleurs de cette l’architecture .
Toujours je me suis demandée où se trouve le fils d’une construction qui entraîne et récrée le « feu du baptême. » dans la vie moderne. Où se trouve bâti dans l’architecture actuel, le lieu d’initiation, le sens qui sacralise la marche, la pérégrination …le rite de passage qui canalise et intronise nos énergies avec la terre et le Cosmos?
Où se trouve notre sacralité, le Chartre, dans l’habitat moderne ?
Est ce que les grands villes représentent elles mêmes le labyrinthe, et le transit à elles avec ses preuves et obstacles, le passage d’initiation qu’on doit assumer, conscient et individuellement maintenant ?
Avant la lumière d’en haut il venait vers l’intérieur….où leur passage réfracté sous la forme des vitraux des cathédrales, éclairais l’espace interne, et celui qui se trouvais dans l’intérieur du bâtiment…
Aujourd’hui, la lumière dans l’espace bâtit, on peut le trouver tant dans l’intérieur comme à l’extérieur…
La lumière maintenant part dès l’intérieur vers l’extérieur…
L’être humain avec essentiellement les mêmes principes architecturals matériels que dans le période gothique, il a poussé collectivement vers ce que individuellement doit se réaliser. Illuminer l’obscurité, pas seulement dans sa vie personnel, sinon aussi collectivement, et maintenant dès l’intérieur….
Villes, bâtiments, le planète entier, on veut le voir, visualiser, illuminer dans la conscience, et dans l’espace externe… …comme expression de notre vie intérieur et nos collectivités…comme besoin de « se voir » chaque fois plus, maintenant dans un tout global, pour achèvement de tous nos vies et temps…
Mais, où se trouve notre liaison sacré avec la terre ?
Ce liaison terrestre harmonique avec les astres qui nous fait trouver le sens à nos parcours, à nos habitât ? Qu’il nous fasse arrêter la folle course qui nous traîne la vie moderne ?
Nos villes, l’espace habité, est maintenant pas seulement notre espace, il est l’espace qu’on doit re-connaître, réunir en nous mêmes, dans les parcours à travers la terre ; on est sédentaires et au même temps nomades. On cherche le vraie lieu d’ancrage dans notre identité. On brûle notre condition dans la recherche interne, mais aussi externe.
On devienne nous même transparents pour transmettre ce lumière qu’on reçoit, qu’on réfléchir et qu’il fait renaître nos vies, dans tout espace que nous parcourons…
Notre sacralité est ainsi responsabilité de chacun. Notre corps et nos vies, c’est la terre, l’espace qu’on doit connaître, les labyrinthes internes qu’on doit traverser au même temps que vivre dans le quotidienne.
L’architecture actuel c’est notre histoire présente dans tous ces formes, et aussi l’expression la plus achevée de notre évolution comme individus.
Eleonora Godoy Divin
Walter Gropius, rend hommage à Schlemmer en disent de lui :
"L’excellence artistique du travail d’Oskar Schlemmer est caractérisée par l’interprétation qu’il donnait de l’espace. On constate dans ses peintures comme dans ses œuvres pour la scène qu’il éprouvait l’espace de tout son corps, avec le sens tactile du danseur et de l’acteur, et non pas uniquement par la vue. Il traduisait dans le langage abstrait de la géométrie ou de la mécanique ses observations de la figure humaine en mouvement dans l’espace. Ses figures et ses formes sont de purs produits de l’imagination, ils symbolisent les types éternels du tempérament humain et de leurs diverses humeurs ; paisible ou tragique, comique ou sérieuse. Mû par la quête de nouveaux symboles, il estimait que “ la marque de Caïn de notre culture est que nous n’avons plus de symboles et, pire, que nous sommes incapables d’en créer de nouveaux ”. Avec le génie de celui qui peut dépasser la pensée rationnelle, il trouva des images qui expriment des idées métaphysiques. Je fus fortement impressionné de voir et d’éprouver dans son travail pour la scène la magie avec laquelle il transformait les danseurs et les acteurs en architectures en mouvement. Son intérêt profond et sa compréhension intuitive du phénomène de l’espace architectural ont aussi éclos grâce à son rare don pour la murale’….
Or, est ce qu’on peut reconnaître sous les squelettes métalliques et vitrées des ces grands tours du XXs. les valeurs d’intégration héritier du Gothique ?
Il y a une facteur qui m’a fait soupçonner comme une clé de voûte cette idée : l’importance de la lumière, la transparence structurel et les possibilités des travailler la réflexion des couleurs de cette l’architecture .
Toujours je me suis demandée où se trouve le fils d’une construction qui entraîne et récrée le « feu du baptême. » dans la vie moderne. Où se trouve bâti dans l’architecture actuel, le lieu d’initiation, le sens qui sacralise la marche, la pérégrination …le rite de passage qui canalise et intronise nos énergies avec la terre et le Cosmos?
Où se trouve notre sacralité, le Chartre, dans l’habitat moderne ?
Est ce que les grands villes représentent elles mêmes le labyrinthe, et le transit à elles avec ses preuves et obstacles, le passage d’initiation qu’on doit assumer, conscient et individuellement maintenant ?
Avant la lumière d’en haut il venait vers l’intérieur….où leur passage réfracté sous la forme des vitraux des cathédrales, éclairais l’espace interne, et celui qui se trouvais dans l’intérieur du bâtiment…
Aujourd’hui, la lumière dans l’espace bâtit, on peut le trouver tant dans l’intérieur comme à l’extérieur…
La lumière maintenant part dès l’intérieur vers l’extérieur…
L’être humain avec essentiellement les mêmes principes architecturals matériels que dans le période gothique, il a poussé collectivement vers ce que individuellement doit se réaliser. Illuminer l’obscurité, pas seulement dans sa vie personnel, sinon aussi collectivement, et maintenant dès l’intérieur….
Villes, bâtiments, le planète entier, on veut le voir, visualiser, illuminer dans la conscience, et dans l’espace externe… …comme expression de notre vie intérieur et nos collectivités…comme besoin de « se voir » chaque fois plus, maintenant dans un tout global, pour achèvement de tous nos vies et temps…
Mais, où se trouve notre liaison sacré avec la terre ?
Ce liaison terrestre harmonique avec les astres qui nous fait trouver le sens à nos parcours, à nos habitât ? Qu’il nous fasse arrêter la folle course qui nous traîne la vie moderne ?
Nos villes, l’espace habité, est maintenant pas seulement notre espace, il est l’espace qu’on doit re-connaître, réunir en nous mêmes, dans les parcours à travers la terre ; on est sédentaires et au même temps nomades. On cherche le vraie lieu d’ancrage dans notre identité. On brûle notre condition dans la recherche interne, mais aussi externe.
On devienne nous même transparents pour transmettre ce lumière qu’on reçoit, qu’on réfléchir et qu’il fait renaître nos vies, dans tout espace que nous parcourons…
Notre sacralité est ainsi responsabilité de chacun. Notre corps et nos vies, c’est la terre, l’espace qu’on doit connaître, les labyrinthes internes qu’on doit traverser au même temps que vivre dans le quotidienne.
L’architecture actuel c’est notre histoire présente dans tous ces formes, et aussi l’expression la plus achevée de notre évolution comme individus.
Eleonora Godoy Divin
Source Gothique (extrait): wikipedia