CLIMAT - COP21
LA REALITÉ
Le programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) a publié un document assez inquiétant. Sur la base de ce que les États ont proposé, on irait vers une augmentation de température située entre 2,7°C et 3,7°C. Ce calcul est fait sur la base des contributions pour la période 2020-2030. On a un catalogue d’intentions, elles correspondent parfois à des politiques qui existent déjà mais souvent ce n’est pas le cas. Il faut ensuite que les mesures fassent leur effet, les plans devrons être traduit en politiques concrètes et en instruments opérationnels.
Le PNUE assure que si on continue avec les tendances actuelles, en 2030 on aura épuisé l’essentiel du budget carbone qui correspond à l’objectif des 2°C. À cette aune-là, ce qui est fait pour le moment, ou pire, ce qui est seulement annoncé, est complètement insuffisant. On est actuellement, pour la période 2020-2030, dans des taux annuels de réduction de l’ordre 2,5% et 3,5% pour le pays industrialisés. On devrait au moins multipliér par trois ces taux pour se rapprocher des objectifs de l’accord de Paris.
HABITANT DE LA TERRE,
DEBOUT!
Pensées de Riccardo Petrella
"Les dominants actuels n’ont pas de légitimité de pouvoir."
Ils sont en train de détruite la vie sur le planète, il sont en train d’augmenter les inégalités entre les gens, et ils sont en train de réduire toute la valeur immense de la vie dans sa multiplicité à un mot: «rentable ».
« On a vendu l’accord de Paris comme quelque chose de merveilleux, un grand pas en avant. Pour moi c’était une mystification".
"L’accord de Paris c’est d’abord un accord non contraignant. Tout dépend de la volonté de la réduction des émission de gaz à effet de serre de la part des États. Il n’y a aucune obligation; même pas celle de participer à créer les 100 millions de dollars par an pour soutenir l’effort proposé. Tout le monde peut faire ce qu’il veut. Cela à crée un blocage qui a a plusieurs raisons. "
- « D’abord, la COP de Paris, et toutes les autres COP, n’a pas remis en question « la propriété privé sur le vivant » décidée en 1980 par la Court Suprême des États-Unis. Celle-ci a affirmé le principe de la légitimité de la brevetabilité du vivant. La COP ne remet pas en question ce principe. Si vous pouvez être propriétaire de toute forme vivant pendant 17 à 25 ans parce que vous avez déposé un brevet et qu’on vous reconnaît alors l’usage exclusif de cet élément de la vie, que se soit une molécule, que ce soit une protéine, que ce soit une espèce végétale, alors vous pouvez créer de l’injustice. »
« Comme creer conscience mondiale qu’il peut se traduire en action mondiale, dans l’intérêt général, si le vivant est susceptible d’être approprié à titre privé et à titre lucrative? »
-« En suite, la grand raison par laquelle les groupes sociaux dominant sont à la fête, c’est le maintien du principe de souveraineté nationale sur les ressources de leur territoire. cela veut dire que les Etats souverains le plus fort vont tenter d’acquérir des droits sur les États faibles, conquérir les ressources des autres. »
« Au XIX siècle on a eu les empires coloniaux, l’accaparement des terres à titre privé, l’accaparements des eaux. »
« Nous vivons l’appropriation des ressources de toute l’Humanité. On est devenu des prédateurs. »
-En suite se trouve le développement de la dérive sécuritaire, qui nous empêche de penser autrement. Il es est de même quand on parle de sécurité alimentaire, énergétique, etc. et la COP est basée sur ce principe de sécurité nationale. Et donc tout les pouvoirs dominants sont légitimés à poursuivre la sécurité d’existence.
-« Le COP21 c’est une grand opération de domination de groupes sociaux qui possèdent les leviers du pouvoir. Ce n'est pas seulement du marketing, c’est la réalité. Monsanto, Bayer, BASF, etc. dominent l’industrie chimique et l’industrie agricole. Ils sont le pouvoir de contrôler. On le leur a donné. Ils peuvent faire ce qu’il veulent de molécules, des plantes, etc. Ils ne font pas le médicaments dont on a besoin. Et donc, c’est une affirmation de structures de pouvoir. »
« L’échec de Paris n’est pas un échec pour les dominants, parce qu’il sont réussi à continuer à affirmer leur principes. C’est un échec pour la vie. »
Extrait interview de Michel Gevers et Jean-Claude Garot - Janvier 2018