Hotel Tassel 1892-93- Brussel-V Horta |
Avec grand plaisir, je me permet d’écrire une petite synthèse de l’oeuvre de l’architecte Victor Horta.
Cela parce que j’aime spécialement l’Art Nouveau pour tous les messages qu’il transmet, pour leur esthétique pleine des contenus, pour l’intégration des langages féminines, pour l’intégration des arts et parce qu’il me semble que les débuts culturels du XX siècle passées, ils sont des grands ressemblances humaines avec l’époque actuel que nous vivons...
VICTOR HORTA (1861-1947)
Architecte Belge, le « Baron Horta » est considéré comme l’un de ses plus grand créateur.
Il est parvenu à repenser le concept d’architecture dans son intégralité, en fonction des nouveaux matériaux (l’acier, la verrerie évoluée) qui s’offraient à leur époque et de manière central en Belgique.
« Réaliser une oeuvre si personnelle, marquée d’un souveraine maîtrise est sans précédent dans l’histoire de l’art »(Jean Delahaye- architecte gardien de l’oeuvre d’Horta.)
En pleine « Belle Époque », il inaugure une architecture réponse d’une époque éclectique, qui s’ouvre à un nouveau monde avec des nouvelles communications. Le fer, l’acier Belge, très évolué, fait des oeuvres de par le monde. Le Chemin de fer devienne le moyen de transport mondial, expansion qui accompagnera la première révolution industrielle; de là le mythique « Orient express ».
Moment idéal pour Horta. Il est un artiste qui a été l’un des premiers à percevoir la vocation ornementale, calligraphique du fer.
Par le jeu de volumes et des niveaux, il ouvre, libère l’espace, fait entrer la lumière à travers la ligne curve qu’il applique de manière unique, central et génialement.
L’amalgame fer-verre est incontestablement la chef-d’oeuvre de Victor Horta. Sa fibre artistique, surtout musicale d’enfance, avec sa passion pour le violon, trouvent sans doute résonance dans son oeuvre architectural.
Par le jeu de volumes et des niveaux, il ouvre, libère l’espace, fait entrer la lumière à travers la ligne curve qu’il applique de manière unique, central et génialement.
L’amalgame fer-verre est incontestablement la chef-d’oeuvre de Victor Horta. Sa fibre artistique, surtout musicale d’enfance, avec sa passion pour le violon, trouvent sans doute résonance dans son oeuvre architectural.
Si on regarde une cage d’escalier, une fenêtre, un bâtiment d’Horta, dans son intégralité, on peut resentir le rythme organique, la fluidité musical, la finesse du son de la corde du violon.
Mais le détail ne lâche pas les soucis du collective humain.
Il a fondé une nouvelle architecture qui intègre tous les éléments décoratifs, touchant aussi des problèmes sociaux, économiques et culturels.
Horta était socialiste et maître franc-maçon. L’idéologie socialiste en ce moment était le cri progressiste, fraternel, solidaire, qui regorge en idéals humains. Et en tant que la franc-maçonnerie, n’est il pas nommé le grand maître comme ‘Le grand architecte de l’Univers’?
L’idéalisme de Horta ainsi appuyé, ne confonde pas les valeurs humains. Au contraire, il veut les récupérer de la menace de la production en masse de l’industrialisation dominante. Il veut les restituer dans sa valeur, socialiser l’art.
Ainsi les arts décoratif trouvent une place d’honneur. Debut du concept d’architecture intégrée, d’architecture intérieur, et du « design » moderne.
Au même temps on trouve l’idée de placer l’objet d’art en harmonie avec son environnement. Idée de William Morris (1861), grand inspirateur et ideologue de l’Art Nouveau.
Ainsi les arts décoratif trouvent une place d’honneur. Debut du concept d’architecture intégrée, d’architecture intérieur, et du « design » moderne.
Au même temps on trouve l’idée de placer l’objet d’art en harmonie avec son environnement. Idée de William Morris (1861), grand inspirateur et ideologue de l’Art Nouveau.
Mais ce nouvelle décoration mobilière qui souligne la fonction, au même temps d’inaugurer un grand style, elle est d’un grand raffinement.
Chacune de ses oeuvres était un étude et expression unique de la fonction spécifique pour lequel il est créé. Ici n’existe pas encore la notion du ‘modèle’, du module, et postérieur idéal ‘modulor’ de l’architecture du volume de Le Corbusier. Au contraire, Horta crée l’architecture que intégre la ligne curve, la diversité de la nature organique, féminine, sauvage au même temps que maitrisée; riche en lumière, des différents langages, formes, couleurs, transparences.
Tous les valeurs d’intégration de l’Art Nouveau et l’oeuvre de V. Horta, ils ont dû faire face aux forces de désintégration et ravage humain des deux guerres mondiales…ce qui difficilement a rendu possible non plus de sauvegarder un mouvement esthétique de tel genre.
Mais, la métamorphose ça vient à travers l’Art-Déco, mouvement de réaction vers l’Art Nouveau; même que à mon avis, tout ce qui rend intéressant cette esthétique est un héritage de l’Art nouveau. L’intégration des Arts, la mondialisation, et la trace organique dans leur style (ex: l'exceptionnelle tour Chrysler à NY).
Chrysler Building (1928)- NY City- depuis L’Empire State Builduing |
En effect, les caractères des volumes de l’Art-Déco, c’est tout autre. À la légèreté et finesse spatiale de l’Art Nouveau, maintenant s’impose une lourde et froid esthétique des volumes; le cubisme moderniste, comme expression du déchirement et déconstruction des guerres, dont l’ expression plastique d’un "Guernica" (à motif de la guerre civil espagnole) en blanc et noir de Picasso, est un de plus dramatiques exemple dans le monde.
‘Guernica’-1937- Pablo Picasso |
Cependant la balle traverse les cultures, et le monde de l’Art devienne interdisciplinaire, un collage de tissages est ouvert à un modernisme multiculturel spécifique à chaque lieu….
Quelques traits biographiques les plus importants.
Victor Horta, est l’un des premiers architectes à faire de l’Art Nouveau.
l’Hôtel Tassel (1892-1893 : l'Hôtel Tassel - 6 rue Paul-Émile Janson - patrimoine mondial par l’Unesco) est l’oeuvre à lui considéré comme le premier édifice Art nouveau au monde.
Si l’influence de France est fort dans sa jeunesse, la maturité académique et renommé fût acquis en Belgique, où il s’instale avec une extraordinaire productivité. Par la suite, il faut détacher les deux années aux États-Unis (1916-1918, années presque de la 1ère guerre) que lui donnent une esthétique plus géométrique et rationnel (moment où il construit le palais des beaux-arts à Bruxelles.)
De 1920 à 1927 Victor Horta devient directeur de la section architecture de l'Institut Supérieur des Beaux Arts à Anvers.
En 1927, il devient pour quatre années le directeur de l'Académie des beaux-arts de Bruxelles.
Le 23 mars 1932, le roi Albert 1er lui confère le titre de baron.
Lorsque l'Art nouveau fut « passé de mode » (…) beaucoup des édifices de Horta, peut être les plus importants, furent détruits; mais sa maison (qu'il avait conçue en 1898) est devenue le Musée Horta.
Quelques oeuvres:
Bruxelles:
• 1890 : la Maison Matyn - 50 rue de Bordeaux à Saint-Gilles
• 1890-1903 : transformation de deux maisons néoclassiques datant de 1844 et appartenant à Henri Van Cutsem (ancien Hôtel Charlier, aujourd'hui Musée Charlier), protégées en 1993, 16 avenue des Arts et 42 rue de la Charité à Saint-Josse-ten-Noode
• 1892-1893 : l'Hôtel Tassel - 6 rue Paul-Émile Janson - patrimoine mondial par l'Unesco
• 1893 : la Maison Autrique - 266 chaussée de Haecht
• 1894 : l'Hôtel Winssinger - 66 rue de l'Hôtel des Monnaies
• 1894 : l'atelier de Godefroid Devreese - 71 rue des Ailes, transformé
• 1894-1895 : l'Hôtel Frison - 37 rue Lebeau
• 1894-1898 : l'Hôtel Solvay - 224 avenue Louise - patrimoine mondial par l'Unesco
• 1895-1897 : l'Hôtel van Eetvelde - 2 et 4 avenue Palmerston - patrimoine mondial par l'Unesco
• 1895-1899 : le jardin d'enfants no 15 de Bruxelles-ville, 40 rue Saint-Ghislain
• 1895-1923: la clinique Saint-Michel - 152-154 Rue de Linthout à Etterbeek, conçue en collaboration avec les architectes Hubert Marcq et Fernand Symons
• 1896 : l'Hôtel Deprez-Van de Velde - 3 avenue Palmerston et 14 rue Boduognat
• 1896-1899 : la Maison du Peuple, chef-d’oeuvre détruite en 1965
• 1898-1901 : la maison personnelle et l'atelier - 23-25 rue Américaine - patrimoine mondial par l'Unesco
• 1899 : le pavillon des Passions humaines, parc du Cinquantenaire, abritant un bas-relief de Jef Lambeaux
• 1899-1902 : l'hôtel Aubecq - 520 avenue Louise, démoli en 1950. Une des façades fut démontée en 1949 et entreposée successivement en plusieurs endroits dont une caserne namuroise grâce à l'action de l'architecte Jean Delhaye, ancien élève et sauveur de quelques immeubles de Victor Horta. Les portes et les plans ont été vendus par un antiquaire tournaisien.
• 1901 : À l'Innovation, rue Neuve, grand magasin, détruit par un incendie en 1967.
• 1901-1903 : Maison-atelier du sculpteur Pierre Braecke - 31 rue de l'Abdication
• 1901-1903 : Maison-atelier du sculpteur Fernand Dubois - 80 avenue Brugmann
• 1903 : le Grand bazar Anspach - boulevard Anspach
• 1903 : les anciens magasins Waucquez, actuellement Centre belge de la bande dessinée - 20-21, rue des Sables
• 1903 : la Maison Sander Pierron, 157 rue de l'Aqueduc à Ixelles
• 1904-1906 : l'Hôtel Max Hallet - 346 avenue Louise
• 1906 : la Maison Vinck - 85 rue Washington à Ixelles
• 1906-1923 : l'Hôpital Brugmann - 4 place Van Gehuchten (Laeken)
• 1909 : les anciens magasins Wolfers frères - 11-13 rue d'Arenberg
• 1922-1928 : le Palais des beaux-arts de Bruxelles - rue Ravenstein
À Gand
À La Hulpe
• La Bastide, sa maison de campagne surplombant le lac de Genval
• 1895-1896 : la pompe à bras des écuries du Château de La Hulpe5
• 1890 : la sépulture de Desiré Lesaffre, commandée par la loge maçonnique Les Amis Philanthropes
À Tournai
• 1922-1928 : le Musée des beaux-arts de Tournai (premiers plans d'avant la Première Guerre mondiale)
• Deux piédestaux en collaboration avec son ami le sculpteur Guillaume Charlier
• Une maison de campagne
elgodiv
réf:
wiki: Art Nouveau, Victor Horta.
Victor horta -Leo Moulin