MEMOIRE
COMMÉMORATIONS DE 100 ANS DE L’ARMISTICE DE LA PREMIÈRE GUERRE MONDIAL
Avec grand émotion je partage la commémoration de 100 ans du l’armistice, fin d’un de plus douloureuse événements de l’humanité et personnellement de mes ancêtres français à travers mon cher grand père, ancien combattant ‘poilu' de la France et miraculé des tranchés.
Souvenir du final d’une catastrophe mondial qu’il nous fait réfléchir, trembler, re-découvrir et compléter espaces de notre mémoire, notre vie…
UN ARMISTICE MET FIN À LA GRAND GUERRE
Lundi 11 novembre 1918, 11 heures : dans toute la France, les cloches sonnent à la volée.
Au front, les clairons bondissent sur les parapets et sonnent le « Cessez-le-Feu », « Levez-vous », « Au Drapeau ». La « Marseillaise » jaillit à pleins poumons des tranchées. Même soulagement en face, dans le camp allemand.
Pour la première fois depuis quatre ans, Français et Allemands peuvent se regarder sans s'entretuer. Un armistice (arrêt des combats) a été conclu le matin entre les Alliés et l'Allemagne, dernière des Puissances Centrales à rendre les armes. Il laisse derrière lui huit millions de morts et six millions de mutilés.
Les survivants ont perdu la foi dans les valeurs morales et spirituelles qui ont fait la grandeur et l'unité de l'Europe. Mais ils veulent croire que cette guerre qui s'achève restera la dernière de l'Histoire, la « der des der »...
HOMMAGES
Cérémonies, offrandes floraux, concerts, expositions, films, partout les pays spécialement impliqués; quelques gouttes des cérémonies le plus remarquables...
Strasbourg: Des pompiers français et allemands courent jusqu'à Paris pour le centenaire de l'armistice de la Grande Guerre
Partis des institutions européennes de Strasbourg, une vingtaine de pompiers français et allemands se relaient en courant avec une flamme sacrée pour atteindre à la tombe du soldat inconnu à Paris jeudi…
Les deux premiers pompiers participants à la course-relais du centenaire entre Strasbourg et Paris. — B. Poussard
• Partis de Strasbourg ce lundi, une vingtaine de pompiers français et allemands se relaient en courant pour atteindre Paris, ce jeudi.
• Les duos franco-allemands courent avec une flamme sacrée pour atteindre à la tombe du soldat inconnu, un défi très symbolique.
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Pâquerette symbole belge de la guerre14-18 au pied d’une tombe du cimetière militaire belge de Ramskapelle, juillet 2014. |
BELGIQUE
Le centenaire de la fin de la guerre 14-18 a un caractère tout particulier à la ville de Liège en Belgique, puisque c’est sur le territoire de cette province, le 4 août 1914, que les premiers combats de la «Grande Guerre» se sont déroulés et où est mort le premier soldat belge, le lancier Antoine Fonck à Thimister-Clermont. C’est aussi en province de Liège que le conflit a trouvé son aboutissement avec l’abdication du Kaiser Guillaume II, le 9 novembre 1918 à Spa.
Cette journée de commémoration débutera à 9h30 avec un pèlerinage au cimetière de Robermont. Deux cents enfants en provenance de différents établissements scolaires de l’Euregio ainsi qu’une délégation d’une école de Lille, jumelée avec la ville de Liège, y prendront part. Ces établissements sont de Liège, Herstal, Maastricht, Aix-la-Chapelle, Heerlen, Hasselt, Saint-Vith et Lille Métropole.
Ensuite, à 15h, une cérémonie militaire se tiendra au Mémorial Interallié de Cointe. Deux détachements du Bataillon 12ème de Ligne Prince Léopold – 13ème de Ligne de Spa et du 4e Bataillon Génie d’Amay, accompagnés de la Musique Royale de la Force Aérienne, seront présents. Des enfants y participeront également.
Du matériel militaire d’époque ainsi que des figurants en tenue d’époque illustreront le caractère historique de cette commémoration. Pour clôturer la cérémonie, une œuvre d’art commémorative sera dévoilée.
FRANCE - ALLEMAGNE
Commémorations du centenaire de la Grande Guerre
Le président de France Emmanuel Macron lance son "itinérance mémorielle" d'une semaine à Strasbourg, la capitale européenne.
Emmanuel Macron débute sa semaine de commémorations dans la cathédrale de Strasbourg, ici ornée d'un drapeau européen (le 9 mai 2015)
La musique adoucit les mœurs. Le président de France lance les célébrations du centenaire de la fin de la Première Guerre mondiale par un concert de l'amitié à la Cathédrale Notre-Dame de Strasbourg. L'occasion pour Emmanuel Macron de célébrer en musique, ce dimanche 4 novembre, la relation franco-allemande en présence de son homologue Frank-Walter Steinmeier. Il partira ensuite pour une semaine de visites et de commémorations dans les territoires meurtris par la Grande Guerre, de la Moselle à la Somme en passant par les Ardennes.
Mais avant cela, le président de la République et son épouse assisteront à un concert d'oeuvres du Français Debussy et de l'Allemand Beethoven, interprété par 80 musiciens de l'orchestre symphonique de l'Académie supérieure de Strasbourg.
Comme le choix de mettre à l'honneur deux compositeurs nés de chaque côté du Rhin, la décision de faire de Strasbourg le point de départ d'une semaine de commémorations revêt une symbolique particulière. Loin d'être le fruit du hasard, elle met en avant le retour de la paix sur le continent européen et l'amitié entre les peuples. Deux points sur lesquels Emmanuel Macron compte bien insister tout au long de sa semaine.
Qui mieux que Strasbourg pour symboliser la réconciliation?
Le choix a pourtant de quoi surprendre à plusieurs égards. Alors qu'il va passer une semaine dans les territoires martyrs de la Première Guerre mondiale, le chef de l'État a fait le choix de débuter son itinérance mémorielle dans une ville allemande à l'époque du conflit et bien plus épargnée par les batailles que d'autres cités de son périple.
Mais pour Emmanuel Macron, ce centenaire de la fin de la Première Guerre mondiale est avant tout placé sous le signe de la réconciliation. "Le sens qui a été donné à ses commémorations n'est pas de célébrer la victoire de 1918. C'est un acte de souvenir, de transmission. Il n'y aura pas de parade ni de défilé militaire. On a la volonté de prendre en compte l'ensemble des belligérants. Pour la paix des mémoires dans l'Union européenne, il ne s'agit pas de célébrer une victoire militaire", détaille l’Élysée.
Source: Anthony Berthelier
FRANCE
Avec cérémonies d’hommage aux victimes de la Grand Guerre, dans un périple de reconnaissance pendant une semaine, dans nombreuses régions et 11 département le plus meurtries de France, le président de France Emmanuel Macron dans un geste inédite de justice honore à tous les Poilus comme héros de la France: « à tous celles et ceux qui ont participé avec héroïsme à tous niveaux, pour la France ». De cette manière il seront exaucé l’année prochain dans le Panthéon comme tous ceux qui ont représenté l’honneur de la France.
« Je ne veux pas simplement regarder l’histoire. Je veux rendre hommage et essayer de comprendre les leçons de cette histoire. C’est un message de célébration, de mémoire et d’avenir », déclarait jeudi la Président à Ouest-France. Il a convié les chefs d’État et de gouvernements qui participeront aux commémorations à un forum sur la paix, organisé à Paris du 11 au 13 novembre.
« Nous avons gagné la guerre, mais on célèbre tout à la fois la victoire et la paix, explique Emmanuel Macron. Si nous avons gagné la guerre, nous avons perdu la paix. Parce que cette victoire s’est construite sur l’humiliation du partenaire allemand. Le traité de Versailles a préparé les frustrations à venir. On ne gagne rien dans l’humiliation de l’autre. C’est pour cela que l’on a décidé de faire ce forum sur la paix. Et c’est pour cela que ce n’est pas qu’une célébration militaire. »
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Un grand champ rouge de coquelicots entoure la Tour de Londres depuis le mois d’août. A l'occasion du centenaire de la Grande Guerre, l'oeuvre du céramiste Paul Cummins rend hommage aux victimes britanniques du conflit mondial |
LONDRES
C’est un grand jour dans l’Histoire du 20ème siècle : le 11 novembre 1918, l’Armistice est signé entre l’Allemagne et la France. Après quatre années de souffrance, la fin de ce qui deviendra la Première Guerre mondiale est enfin proclamée. Cette date est non seulement une date importante en France, mais aussi partout en Europe, comme au Royaume-Uni, qui célèbre ainsi le Remembrance Day, le jour du souvenir.
Une cérémonie traditionnelle
A Londres dimanche 11 novembre, une cérémonie officielle et traditionnelle rendra hommage à tous ceux qui ont participé à la Première Guerre mondiale. Les passants pourront retrouver ainsi comme chaque année toute la famille royale devant le Cenotaph, monument dédié aux morts situé dans le quartier de Westminster, pour commémorer ceux qui ont laissés leurs vies mais aussi ceux qui ont survécus aux deux guerres mondiales. En plus de la royauté, c’est aussi les membres du gouvernement, des anciens combattants, des militaires et des milliers de personnes qui sont attendues.
Comme la tradition le veut, cette cérémonie débute à 11am avec deux minutes de silence – observées dans tout le pays – et pour la seconde fois ce sera le prince Charles et non la reine Elisabeth II qui déposera la couronne de poppies (coquelicots, ndlr) devant le Cenotaph. L’événement est gratuit et le public peut arriver dès 8am mais afin de se garantir la meilleure place possible, il est conseillé d’arriver encore plus tôt. De plus, cette année pour le centenaire de l’Armistice, un défilé appelé The Nation’s Thank You est organisé de 12.30am à 1.30pm par The Royal British Legion. Pour la première fois, il sera composé à la fois de militaires et de 10.000 personnes “tirées au sort” (les inscriptions sont terminées pour participer à la marche).
Des hommages de part et d’autre de la ville
Même si la cérémonie du Cenotaph est la plus grande commémoration que l’on peut retrouver à Londres pour célébrer l’Armistice, il en existe tout de même d’autres. En effet, dans le quartier de Tower Hill, un hommage est rendu à 10.30am aux équipages de la marine marchande perdus pendant la guerre devant le Merchant Navy Memorial. Parallèlement, c’est en musique que l’on honneur les participants de la Première Guerre mondiale à partir de 11am à l’Imperial War Museum. Une ouverture avec The Last Post, musique aux morts interprétée à la trompette, suivie de deux minutes de silence, puis d’un récital de violon interprété par Sinead Barton, sont prévus pour l’occasion.
Célébrer la paix partout le Monde
La Grande-Bretagne et l’Allemagne ont aussi émis le souhait que des cloches du pays sonnent dans le monde entier à 12.30am (heure anglaise), afin de reproduire la joie et l’euphorie qui planaient dans les rues à l’époque. A noter surtout que tout le long du moins de novembre, de nombreuses cérémonies, expositions, rencontres… sont planifiées pour célébrer ce centenaire de la fin de la Première Guerre mondiale.
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info: Wiki