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1.7.11










































Mais si la Belgique…
(nouvelle édition)

Quel soulagement !….. Alléluia !


Il y a quelque chose plus apaisant et cathartique quand quelqu’un met le doigt dans la plaie, et chassant les peurs de ne pas agir….dit : assez !… en s’exprimant doigt dans le truc ?


Il y a plus de 2000 ans, l’apôtre Thomas mettant le doigt dans la plaie de Jésus-Christ, a initié une nouvelle forme de connaissance, dite scientifique : celle d'assumer l’expérience par soi-même, pour arriver à une vraie conscience de la réalité. Au fond, on se met face à ce qui représente nos fantasmes, peut-être plus réels que nos croyances, on ‘exorcise’ peurs, faiblesses, on débloque tout, en équilibrant le possible choc des nos blessures…libérant conséquences « choc, d’une doctrine » (Naomi Klein) appliqué ici d’une manière plus subtile ?


Mais non !
Le peuple belge heureusement ne dépend pas des dirigeants politiques, et leur vie a continué assez bien , même s’il y a déjà plus d’un an qu’ une situation sans 'tête' politique dure.

La Belgique sait donner du temps pour une ‘guérison’, et sans doute il y a eu du ‘nettoyage’ sur le chemin…temps pendant lequel on a décanté et se sont ouverts aux regards plus conscients, quelques faux mythes culturels, quelques blessures historiques…ce qui peut aider beaucoup à trouver de nouvelles solutions de continuité...pour l’instant… le peuple, et tous les gens de Belgique, font la Fête… !


Que le Printemps arrive!……
Que l’été arrive !…..
Et les gens chantent, dansent, jouent…. !
Musique et Danse populaire, classique, du monde….tout…


Et c’est dans la force de ces rites collectif, qu’on oublie ces contingences, les rôles, le moi quotidien, où l’être dépasse toute ses angoisses existentielles…dans la joie du masque et beauté apollinienne, dans l’esprit d’ivresse dionysiaque.


Qu’est-ce que faisaient les chamans pour guérir un malade ou un problème de la tribu ?
Ils dansaient jusqu'à l’extase, accompagnés parfois des initiés.


L’inconscient collectif ici est très fluide, réceptif, frais…


L’expérience du passé est socialisée, actualisée, en prenant des formes culturelles contemporaines propres à notre conscience.

Pas seulement celles du passé propres au lieu, mais toutes celles du monde actuel. Il n’existe pas d’Orient-Occident, de Nord-Sud ; c’est le Monde, l’être global et multidimensionnel, qui s’intègre, qui joue…L’être, ici, maintenant, est ouvert à s’identifier à toutes les formes et manifestations, c’est la naturelle métamorphose de la trans-culturalité.


La fête est la célébration de tous temps et lieux, où le moi s’oublie, pour s’ouvrir aux forces de vie, de transformation, de guérison….


C’est la force ludique du jeu dans tous ses formes, c’est la joie de vie.

La Belgique, dans ce jeu, a la réceptivité, la maîtrise de « l’internalité » culturelle … sa grandeur, sa force.


D’abord ici, on a le Printemps des Carnavals, avec le vrai culte de la fête.
Le mot « Carnaval » de l’italien « carnevalo », qui viens du Latin « carne levare » signifie ôter la viande.

Les carnavals, c’est la période de 46 jours pendant laquelle originellement les chrétiens vont se priver de nourriture et de viande pour se purifier avant la fête de Pâques.
Carnaval aussi est le mot le plus répandu aujourd’hui pour les réjouissances qui marquent la fin de l’hiver et s’inscrivent dans le calendrier chrétien avant le Carême, période qui ferait allusion aux quarante jours passés par le Christ dans le désert.


Les Carnavals en Belgique sont les plus beaux exemples de festivités liées à des traditions régionales, et appartiennent désormais à ce qu’on appelle les chefs d’œuvre du patrimoine oral et immatériel.


Maintenant, période d’été, il y a les Festivals, où la Belgique excelle, spécialement dans l’entourage Européen. Les festivals ici, c’est un magnifique phénomène culturel, selon les experts internationaux dans le domaine. Et ceux-ci sont des événements pas seulement de cette période de l’année. Ici, on ‘incube’, on reçoit à tout moment, tout ce qui circule de mieux dans le monde, en matière artistique et production culturelle.


Le plus grand étonnement pour moi, de cette culture, comme pour tous ceux qui viennent d’ailleurs, c’est le professionnalisme avec lequel on s’engage pour se mettre à l’intérieur du « jeu », quelque chose que j’adore et que je partage personnellement.


Avec ces contenus et mouvements formidables d’énergie sociale…c’est normal d’être indépendant du processus politique et d’avoir confiance, n’importe quelque soit le résultat , même les tournants sans fin de la tempête, de l’institution qui normalement doit gérer la marche du pays.

Quelque chose qui bizarrement, démontre qu’il n’est pas comme ça !


Et si la Belgique devait trouver une nouvelle réponse, au-delà du schéma habituel, par le biais d’une ‘neo-politique’, une nouvelle façon de gérer le destin gouvernemental ?


Un système peut-être d’Union des forces, reconnaissant son importance comme pays, en assumant leur fonction d’être centralisé politiquement mais surtout culturellement, en prenant distance et en mettent en perspective sa responsabilité….


Mais ce n’est pas facile de se sortir du sac des circonstances qui embrouillent !
surtout quand il y a des intérêt économiques qui au fond ne prennent pas en considération les chemins solidaires d’unité, voire la «culture» anglo-saxonne avec sa stratégie de pouvoir, et l’économie du marché actuellement précaire, et en franche menace de mutation. Culture qui est évidement plus que intéressée par Bruxelles, pour diriger ainsi…. le centre de l’Europe politico-économique, et le cœur planétaire….



Est-ce le chant du cygne d’une maladie terminale, ou pièce magistral de dernière minute, qui veut éradiquer par métastase ce centre, et atteindre ainsi une domination plus importante?


Maintenant, est-ce la parole de décision d’un petit pays (?) qui affecte de manière importante les plus grands (?)

Pourtant, est-ce que la force de cette grande culture moderne d’ici peut se redresser suffisamment pour reconnaître ses droits et valeurs ?

Là, on sait très bien, la couleur du cheval de Napoléon, mais... on a-t-on le cheval ?


Dans une vision globale, l’issue se trouve dans la force d’identité d’un pays, dans sa vraie culture où la volonté et capacité de rassembler peut apparaître avec la reconnaissance de tous ses acteurs !


C’est maintenant qu’on peut voir où se trouve la culture et conscience d’un pays !


Et ce n’est pas seulement pour les gens de Belgique qu’on attend une nouvelle réponse, c’est pour l’Europe et tout le monde.


La responsabilité part de la considération et de l’intégration de la plus petite portion de la société comme fondamentale, pour un résultat incluant la conscience systémique du monde actuel et futur.


C’est aussi facile de le voir que difficile de trouver le point d’ ouverture des consciences.



Mais si la Belgique…


Eleonora Godoy Divin

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