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11.9.19




                        BIENNALE DE VENISE

« Monde Cane », le pavillon belge reçoit une mention spéciale, une première en 100 ans.

La paradoxe de l'étouffant monde robotique dans le pavillon belge
 où est la cage? 
Pavillon Belge - Bienal de Venise

 Jos de Gruyter et Harald Thys a reçu une mention spéciale, installé du 11 mai au 24 novembre dans le pavillon belge de la 58e édition de l'Exposition internationale d'art contemporain de la Biennale
Le pavillon belge à la 58ème Biennale de Venise, « Mondo cane » des artistes Harald Thys et Jos de Gruyter et de la commissaire Anne-Claire Schmitz, a reçu une mention spéciale le samedi 11 mai lors de la remise des prix.
« Mondo Cane » dresse le constat d'une société repliée sur elle-même, où la tradition est érigée en valeur refuge. Cette expression italienne fait référence au film éponyme de 1962 qui a documenté différentes pratiques culturelles choquantes à travers le monde.

Le Lion d'Or de la biennale est lui revenu au projet lituanien Sun & Sea de Lina Lapelyte, Vaiva Grainyte and Rugile Barzdziukaite.
Parmi les favoris, on comptait aussi le pavillon du Ghana rassemblant des oeuvres d'une dizaine d'artistes dont El Anatsui ; et le pavillon de la France par Laure Prouvost.

UNE RECOMPENSE HISTORIQUE
Alda Greoli, ministre de la culture, a annoncé qu'elle se réjouissait vivement de cette « récompense historique (...), un deuxième prix amplement mérité. Une première en plus de 100 ans de participation pour notre pays ! »
« C’est la première fois dans l’histoire de sa participation à cet événement prestigieux que la création belge est ainsi récompensée. Cette reconnaissance internationale démontre la qualité de notre pratique artistique. Ce résultat n’aurait pas été possible sans l’exceptionnel travail des plasticiens Jos De Gruyter et Harald Thys, mais aussi de la commissaire Anne-Claire Schmitz », peut-on lire dans le communiqué du ministère. 

Se jouer des paradoxes contemporains
« Mondo Cane » est une exposition engagée, au propos fort. Elle évoque autant l’expression italienne que le documentaire éponyme qui propose un instantané des pratiques culturelles les plus folles et déviantes à l’aube des années 60. 
En 2019, les deux artistes situent leur propos au cœur d’une ségrégation, de deux mondes parallèles qui ne sont pas sans convoquer, comme le pointe avec justesse la commissaire, « une curiosité décalée de la réalité contemporaine ».
Avec une intelligence renouvelée, un univers référencé et leur langage singulier, Harald Thys et Jos de Gruyter ont comme dessein, en des entrecroisements féconds, de se jouer des paradoxes du monde contemporain. Ils y dessinent en creux une lecture critique non dénuée de l’humour corrosif qui les caractérise.
Les Belges pourront admirer « Mondo Cane » dès le 14 février 2020 à BOZAR.

edition elgodiv
info/RTBF avec Agences

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