Translate

Translate

17.1.11






BOZAR-EXPO
Bruxelles

El hueso y la carne…
L’os et la chair…

Delvoye et Cranach



DELVOYE, del mundo inorgànico al orgànico, nos entrega actualmente una genial imàgen de la crucifixion, icono que se revela como punto de quiebre, pivote entre-mundos… vida y muerte, lo rigido y el movimiento, lo estàtico y el crecimiento, lo lineal y la espiral, signo-simbolo eslabon de re-generacion de la materia, devela nuestra geometria interna, las hélices de nuestro ADN ; el arte penetrando ciencia y espiritu, re-creando nuestra antropologia interna ; no es de extranar que alimentado por este microcosmos y en otra escala, paralelamente re-cree esculturas- imaginerias de arquitectura goticas ; luz y oscuridad entrelazadas, en la materia …como esqueletos arquitectonicos sin fin de un paisaje en blanco y negro….

Todo esto antes de re-encontrar el mundo de Cranach, Universo rodeado de Durero, Titian, Metsys, etc., que desnudan el cuerpo, la cultura y nuestros mitos fundadores, de entre ropajes historicos-culturales…

DELVOYE, du monde inorganique vers l’ organique, nous montre une génial image de la crucifixion, l'icône que se révèle comme celle qui fait pivoter entre-mondes ... vie et mort ; le rigide et le mouvement, le statique et la croissance, la ligne et la spirale ; signe symbole lien de re génération de la matière, révèle notre géométrie sacrée interne, les hélices de notre ADN, pénétrant l’art, science et esprit, métaphore d’une anthropologie interne ; sans surprise, recrée ainsi dans une autre échelle et nourris pour cette microcosme, des sculptures- images d’une architecture gothique; lumière et ténèbres liés en la matière, sort des squelettes architecturales sans fin d’un horizon, d’un paysage noir et blanc….

Tout ceci avant de rencontrer le monde de CRANACH, Univers entouré de Dürer, Titian, Metsys,etc., qui dévoilent le corps , la culture et nos mythes fondatrices d’entre les vêtements historiques-cuturelles…
.
Eleonora

10.1.11

Actualité politique en Belgique.

« Le Soir » - Opinions (extraits) des quelques personnalités de la société civile francophones sur leur perception de la crise politique :


Décodage avec Marc Jacquemain, professeur de sociologie et président du centre d’étude de l’opinion à l’Université de Liège.

En 2007, les gens arboraient des drapeaux belges aux fenêtres. Plus maintenant. Est-ce le sentiments qui est en perte de vitesse. Ou l’inquiétude qui est moins grande ?


Si on met à part le cas de Bruxelles, il faut rappeler qu’il n’y a pas en Wallonie de sentiments « belgicain ». Toutes nos enquêtes montrent que la fierté d’être Wallon et la fierté d’être Belge ne sont pas des sentiments en compétition contrairement à la Flandre.
Les Wallons sont dans leur majorité favorables au maintien de la Belgique, mais cela ne s’accompagne pas d’un sentiments national et il y a un certain scepticisme à l’idée que la Belgique puisse disparaître. Les gens sont surtout dans l’expectative.


Et sereins ?

Parce qu’un phénomène d’accoutumance s’observe. Il y a une différence entre l’absence de gouvernement tel que cela peut être évalué par les acteurs politiques et médiatiques et ce que vivent les gens au quotidien. Pour la plupart d’entre eux, l’absen ce de gouvernement fédéral n’as pas d’incidence directe dans leur vie. Ils n’ont pas l’impression que cela remet en cause leur projets personnels et des dispositifs essentiels comme la sécurité social par exemple. Ils n’imaginent pas non plus qu’en cas de crise majeure, le gouvernement est donc quelque chose d’assez abstrait d’autant qu’ils ont d’autres niveaux de pouvoir qui fonctionnent, ceux de la Région Wallonne et de le communauté française.


On ne ressent pas donc le vide du pouvoir…
Non, on est dans un système multicouches. Il y a l’Europe, le fédéral, les Régions, les communes. Les fédéral est compris comme une instance de décision parmi d’autres. Les sentiment d’urgence va se manifester quand l’absence de gouvernement produira un impact clair sur le vide des gens. Ce n’est pas encore le cas y compris au niveau des marchés financiers. On n’a pas encore l’impression de vivre une crise comme en Grèce.


Les enjeux de ces négociations sont-ils bien compris ? ou en reste t-on aux réflexions selon lesquelles les questions communautaires sont une invention des politiques qui se chamaillent ?
Je ne suis pas sûr que les subtilités sur BHV soient bien comprises mais je pense que l’idée de l’existence d’un affrontement entre deux logiques d’intérêts l’est. Même si cela s’imprime encore sur en fond d’antipolitisme du genre « les politiques n’ont qu’a s’entendre », les gens viennent de comprendre que les francophones et les flamands ont des intérêts divergents. Que les flamands soutiennent leurs hommes politiques comme nous soutenons les nôtres.


Cela peut-il créer un sentiments anti-flamand ?
Ce qui se passe ne crée pas un sentiments anti-flamand mais radicalise un certain nombre sur la conviction que nous avons raison et les autres tort. On voit aussi paradoxalement plus des gens intéressés aussi à s’informer, écouter le point de vue de l‘autre. Mais cela reste une démarche d’intellectuels.


Doit-on s’attendre à une explosion de l’antipolitisme si l’on devait revoter ?
Je ne suis pas convaincu du tout. Une partie de l’antipolitisme s’explique par l’opacité du compromis à la belge. Or on n’est plus dans cette logique.
Les positions se sont clarifiées et on est désormais dans une logique du bloc contre bloc. S’il devait y avoir des élections, elles s’inscriraient dans cette logique. On aurait un vote qui confirmerait le précédent. Des deux côtés, les gens vont voter pour se rassurer et se chercher des protecteurs.
Propos recueillis par

M. Vandemeulebroucke

Anne Morelli
Historienne, professeur à L’ULB

« La situation politique me scandalise. Nous sommes dans un vaste déni de démocratie. Les plus récents sondages, y compris en Flandres, disent clairement qu’une majorité de la population est pour le maintien de la Belgique. Or, on nous pousse de gré ou de force à une scission. On ne tient pas absolument compte de l’avis des citoyens. Je comprends tout à fait que les gens deviennent de plus en plus méfiant vis à vis de la classe politique. Je ne suis pas non plus optimiste pour l’avenir. J’ai suivi de près la guerre en Yougoslavie. Avant qu’elle ne débute, les gens étaient convaincus qu’une guerre entre eux était impossible, qu’ils étaient trop mélangés pour cela. Mais on ne sait jamais ce qui peut se produire. Il suffit d’influencer un peu l’opinion publique pour faire monter le nationalisme, qui porte toujours en lui la violence. On n’est pas assez attentif, il y a trop de violence verbale. On parle des « Flamands », des « Wallons », des « Bruxellois », on nous enferme dans des catégories, et je ne me reconnais dans aucune d’elles »

A. D., ST.

Gabriel Ringlet
Théologien et essayiste, ancien vice-recteur puis pro-recteur de l’UCL


« Je suis inquiet. C’est une inquiétude assez fondamentale parce que je me dis que ceux qui sont en train d’en faire le frais, ce sont les gens les plus en difficulté, ce sont le plus démunis. Car si l’on ne met pas l’accent sur les questions économiques et les questions sociales : qui va payer la facture la plus lourde ? Y compris en Flandre ?…Car s’il y a aussi une pauvreté flamande, qui n’échappera pas à cet égoïsme-là.
J’ose espérer une déchirure salvatrice au sein du CD&V. On a vu ces derniers jours que les tensions étaient réelles à l’intérieur du parti, qu’il y avait plusieurs lectures. Laquelle va l’importer ? Est ce la tendance qui se radicalise ? je pense qu’elle emportera le CD&V lui même avec elle. Est-ce qu’on peut imaginer que d’une déchirure naisse un mieux, qui a la fois permette un vrai compromis et en même temps donne un avenir beaucoup plus ouvert à ce parti ?
Les artistes flamands ont posé un geste symbolique il y a quelque mois. On a tenté d’y répondre côté francophone, en protestant contre ce repli sur soi. Il est grand temps que cet appel s’élargisse, que d’autres secteurs de la société civile s’y joigne. Je me réjouirais encore beaucoup plus si cette protestation réunissait le pays. Ce qui n’empêche absolument pas de respecter les différences : on peut avoir des sensibilités différents et, en même temps, vouloir encore un avenir. »

W.B.

Jaco Van Dormael
Cinéaste

« Je suis profondément choqué. Pour moi, le processus démocratique, c’est que je vote pour des gens en leur donnant pour mission de se mettre d’accord avec ceux qui représentent des gens qui ne pensent pas comme moi. La responsabilité des politiques, c’est de se mettre d’accord. C’est leur mission. En cas d’échec de la mission politique, je serais pour la démocratie directe, pour une consultation populaire, pour connaître d’une autre manière que pour le vote ce que les gens pensent et veulent vraiment.
Mais ici, la responsabilité des électeurs est également engagées. On revient à une époque où l’on vote de plus en plus pour des discours simplificateurs. Or, dans le contexte, il n’y a pas des réponses simples. On vit par ailleurs une sorte de révolte des riches contre les pauvres, alors qu’au XIX s et au XX siècle, on a vécu une révolte des pauvres contre les riches. C’est la fin des utopies ; le cynisme, la farce, devienne une valeur. C’est ce qui était formidable en Belgique : cette utopie de ressembler les contraires. »

W.B.

2.1.11

ROSAS EN INVIERNO

La crisis parecia perfecta para limpiar un aire contaminado, pero su violencia ha sido tal que ha creado màs bien un desorden selvàtico. Acaso solo podamos capearla arrojando por la borda lo superfluo.

Los clàsicos aconsejan no desear rosas en invierno. Nuestro mundo sin embargo, està construido con deseos fuera de sazon, y esos apetitos indebidos gobiernan los mercados y las vidas. La temperatura del consumo regula los flujos financieros y la economia libidinal, en una madeja de redes que oprime o sujeta los cuerpos obesos de los paises y gentes. Desazonados, intentamos entender lo que nos pasa, pero evitamos constatar que nos pasan y nos pesan demasiadas cosas. Ese lastre de objetos innecesarios y necesidades arbitrarias gravita sobre un tejido material y social que deforma bajo su peso, creando una deuda de deseo tan incandescente y toxica como la deuda monetaria que hoy nos tiene a todos en vilo, pendientes de contagios que pueden facilmente socavar la estabilidad de nuestros ecosistemas economicos.

La actual crisis parecia una tormenta perfecta capàz de limpiar el aire de tanta contaminacion, pero su violencia ha sido tal que ha creado màs bien un desorden selvàtico, y acaso solo podamos capear esta tempestad arrojando por la borda lo superfluo.

En el territorio de la arquitectura, donde los excesos han sido tan notorios durante los ùltimos tpos, dos eventos recientezs figuran quizàs una mudanza de actitudes : un congreso internacional celebrado en junio en Pamplona bajo el lema ‘Màs por menos’ y una exposicion que se muestra desde octubre en Nueva York con el titulo 'Pequena escala, gran cambio'.


El congreso, organizado por la Fundacion Arquitectura y Sociedad, reunio a 15 figuras de 5 continentes que suministraron un retrato coral del actual momento de una disciplina en mutacion, donde la necesidad de ofrecer mas eficacia, mas utilidad y mas placer usando menos materiales, menos energia y menos dinero, supone un bienvenido retorno a logicas intemporales.
La exposicion, realizada en el Museum of Modern Art con un ambicioso montaje que combina grandes maquetas, documentos originales y videos ilustrativos, agrupa 11 proyectos de ambas Américas, Africa, Asia y Europa –desde una escuela en Bangladesh o un museo del apartheid en Sudàfrica hasta la transformacion de una torre de vivienda social en paris o la regeneracion de una favela en Rio de Janeiro-que se describen como las nuevas arquitecturas del compromiso social, porque respondiendo a las necesidades de entornos desfavorecidos aspiran a restablecer el vinculo entre arquitectura y sociedad que caracterizo épocas no tan lejanas.


Tanto el libro del congreso, que entrevista en profundidad a los protagonistas, como el catàlogo de la exposicion, que publica en detalle los proyectos seleccionados, contribuyen a dibujar el nuevo papel de los arquitectos en el tiempo que viene: un papel de responsabilidad técnica y economica por entero alejado del narcisismo autocomplaciente, y un papel de servicio social o ciudadano que comparten con muchas otras profesiones creativas. Con frecuencia, ese sentido de la responsabilidad y ese espiritu de servicio se manifiestan a través de la renuncia a lo accesorio, el esfuerzo por separar lo sustancial de lo prescindible, y el empeno en alcanzar esas metas utilizando medios limitados. Es una arquitectura que procura reconciliar la excelencia estética de sus objetos con la excelencia ética de sus procesos, que sitùa las necesidades de sus destinatarios en el centro de su actividad, y que se pone en suma, al servicio de la vida.

Nuevas corrientes en arquitectura se alejan de la hoguera de las vanidades de los ùltimos tiempos.
Se proponen viviendas confortables, baratas, integradas en el entorno y de utilidad social.

Tres arquitectos de tres continentes aparecen en ambos eventos, y sus perfiles sirven quizàs para jalonar este cambio emergente. El Chileno Alejandro Aravena y su grupo Elemental han promovido la construccion de viviendas para comunidades necesitadas – a menudo albergadas precariamente en poblados de chavolas o favelas -, con conjuntos de alta densidad y baja altura que los usuarios completan en diàlogo con los arquitectos pero utilizando sus propios medios, en un ejercicio ejemplar de corresponsabilidad que alivia la carga financiera del Estado y de los propietarios mientras levanta barrios eficaces y sostenibles.


Por su parte, los franceses Anne Lacaton y Jean-Philippe Vassal han abordado el tema de la vivienda social a partir de la regeneracion de los anonimos bloques y torres de los anos sesenta que forman la periferia de todas las ciudades europeas, cuya demolicion-y el despilfarro de recursos que supone –evitan los arquitectos con modulos prefabricados que se superponen a las fachadas existentes para dotar a los edificios del espacio, el confort y la transparencia que les falta, rehabilitando construcciones obsoletas con pocos medios y mucha inteligencia.
Diébédo Francis Kéré, por ùltimo, ha levantado escuelas en su nativa Burkina Faso hibridando los materiales vernàculos y la mano de obra local con la destreza técnica adquirida durante su formacion berlinesa, para dotar a su pueblo de la mas formidable herramienta de desarrollo : aulas funcionales, frescas y luminosas construidas sin apenas recursos monetarios con bloques de adobe y cubiertas ligeras, y cuya emocionante belleza reside en su laconica austeridad.


Aunque muchas de estas experiencias admirables surgen en contextos de escasez o limitacion, las lecciones que ofrecen en el empleo escueto de recursos tienen una validez general que desborda sus circunstancias particulares. Los entornos mas prosperos harian bien en inspirarse en su actitud para abordar con sensatez y responsabilidad no solo las actuales dificultades economicas, sino también los problemas ecologicos y climàticos de mas largo alcance, y sobre todo la crisis cultural e ideologica provocada por el exceso de bienes y estimulos, que embota la sensibilidad y devalua el significado singular de los objetos, los espacios o los afectos: la renuncia a la algarabia de mensajes redundantes y artificios innecesarios que nos asedian puede ser una fuente de riqueza intelectual y emocional, porque el desprendimiento de lo accesorio permite concentrar la mirada en lo que realmente importa.


Al cabo, estas arquitecturas de la necesidad son también arquitecturas del deseo, por mas que ese deseo se oriente a la exacta dignidad de lo cotidiano en lugar de extravagantes ofertas de lo excepcional, cuyo resultado cuantitativamente ha sido una burbuja inmobiliaria que ha desvastado nuestros paisajes y nuestras finanzas, y cuya expresion cualitativa ha sido una cosecha de obras iconicas que, con gran coste economico, han promovido la originalidad como ùnico atributo que otorga visibilidad en la cultura mediàtica, en desmérito de la elegancia silenciosa del despojamiento y la subordinacion a las demandas colectivas escenciales.


Hace hoy 30 anos escribi mi primer articulo (Arquitectura de papel, papel de la Arquitectura) y alli resumia telegràficamente la situacion que entonces atravesaba esta disciplina : « En las ùltimas dos décadas hemos visto el énfasis tecnologico de los primeros sesenta sustituido por la pasion sociologica de los setenta, y ésta a su vez sucedida por el ardor artistico que se configura nitidamente como el rasgo mas caracteristico del inicio de los ochenta. »
Ha pasado mucho tiempo, y aquel ardor artistico encendio una hoguera de vanidades que, extinguido el fuego, solo deja tras de si sabor a ceniza. Pero en el malpais escombrado de escoria por la erupcion volcànica de la prosperidad impostada, una nueva generacion se esfuerza en ofrecer mas por menos, cambiando el mundo y transformàndonos a todos con su estética de lo necesario y con su renuncia a desear rosas en invierno.


por Luis fernàndez Galiano, Arquitecto.