NOUVELLE PRÉSIDENCE D'EUROPE
Le cher Polonais Donald Tusk a remis au Belge Charles Michel la clochette présidentielle qu’il avait reçue il y a cinq ans des mains d’un autre Belge, Herman Van Rompuy.
Après Herman Van Rompuy, le haïku de la politique belge, après Donald Tusk, le Polonais au verbe acéré, voici donc un deuxième Belge, qui accède au sommet des fonctions européennes. Un représentant de cette génération des « quadras » aujourd’hui au pouvoir dans une dizaine d’Etats membres de l’Union européenne.
L’Union européenne doit devenir le leader mondial de l’économie verte et se montrer plus sûre d’elle sur la scène internationale, a affirmé vendredi Charles Michel en recevant symboliquement la présidence du Conseil européen des mains de son prédécesseur Donald Tusk.
Charles Michel entame son mandat de président du Conseil européen ce dimanche 1er décembre – c’était prévu – en même temps que la nouvelle Commission – retardée, elle, d’un mois. « Je ne me laisserai pas enfermer dans l’Europe-tour d’ivoire », affirme-t-il au « Soir ».
« Je veux que l’Europe devienne le leader mondial de l’économie verte, avec des emplois, de l’innovation et une haute qualité de vie », a affirmé l’ancien Premier ministre belge devant le personnel du Conseil. Il a rappelé que la jeunesse avait « lancé un appel à nos consciences ». « Nous devons saisir cette opportunité ».
M. Michel s’inscrit ainsi sur la même ligne que la prochaine présidente de la Commission Ursula von der Leyen, dont la priorité absolue est un « green deal » (pacte vert) ambitionnant la neutralité climatique en 2050.
Une poignée de pays d’Europe de l’Est très dépendants du charbon contestent toutefois toujours cet objectif. Dans un discours volontariste, celui qui devient le premier libéral à endosser la présidence du cercle des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union a martelé la nécessité pour l’Europe de prendre davantage de place sur la scène mondiale.
extrait info: LE SOIR. be
extrait info: LE SOIR. be
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